GP de Miami

Quand le circuit a-t-il été construit ?

Ayant fait ses débuts en F1 en mai 2022, l'autodrome international de Miami est un circuit temporaire, mais conçu pour être permanent. Situé dans le complexe du Hard Rock Stadium à Miami Gardens, siège de la célèbre franchise des Miami Dolphins de la NFL, le circuit est l'aboutissement d'un processus de développement qui a permis de simuler pas moins de 36 tracés différents avant d'aboutir à un tour de 19 virages palpitant qui offre une ambiance de circuit de rue, semblable à celle de l'Albert Park de Melbourne.


Quand a eu lieu le premier Grand Prix ?

Le Grand Prix inaugural de Miami a eu lieu en 2022, la course de Floride rejoignant son homologue texane d'Austin pour devenir la deuxième course américaine du calendrier - et le 11e site américain différent à accueillir une manche du championnat du monde de Formule 1.

À quoi ressemble le circuit ?

Un circuit de rue spectaculaire. Avec le Hard Rock Stadium à son épicentre, le tracé de 5,41 km comprend 19 virages, trois lignes droites, trois zones DRS et des vitesses de pointe de plus de 340 km/h. Il y a aussi des changements d'altitude, le principal se situant entre les virages 13 et 16, la piste passant au-dessus d'une rampe de sortie et sous divers viaducs sur un terrain accidenté. La chicane des virages 14 et 15 a une approche en montée, avec une crête au milieu, avant de redescendre à la sortie.

Pourquoi y aller ?

Le Hard Rock Stadium sait comment organiser un spectacle - il a accueilli six Super Bowl, deux Baseball World Series et de nombreux concerts de rock. Placez-le au cœur d'un circuit conçu pour encourager les courses serrées tout en respectant les normes de sécurité les plus strictes, et vous obtenez un spectacle gagnant à coup sûr pour les spectateurs. Et puis, il y a Miami elle-même - célèbre pour ses plages de sable, son ambiance art déco, son multiculturalisme vibrant et son riche patrimoine sportif, c'est une destination incontournable pour ceux qui visitent le Sunshine State.

J'ai été à Miami en 94, et ce qui m'a frappé au sortir de l'avion c'est l'odeur, tout est sucré et le steward m'a dit que c'était typique à la canne à sucre que l'on traite là bas.

L'équipe de Formule 1 RB prépare une mise à jour pour le Grand Prix de Miami qui, espère-t-elle, lui permettra de continuer à "surfer sur le haut" de la hiérarchie du milieu de peloton.

La compétitivité actuelle de la grille de la F1 signifie qu'il y a peu de points en jeu pour les cinq dernières équipes, ce qui signifie que Haas et RB doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour capitaliser sur les opportunités qui se présentent à elles.

RB mène actuellement cette bataille privée contre Haas, ayant marqué sept points depuis le début de l'année contre cinq pour son rival, mais un double DNF en Chine s'est avéré coûteux en ne lui permettant pas d'étendre son avantage.

Avec une différence de performance aussi faible entre les équipes, tout gain est crucial, et c'est pourquoi RB a choisi d'apporter quelques développements à Miami malgré le fait qu'il s'agisse d'une épreuve de sprint.

S'adressant à Motorsport.com au sujet de la bataille au milieu du peloton, le patron de l'équipe, Laurent Mekies, a déclaré : "Nous ferons le point sur la situation dans les prochains jours,  nous aurons une mise à jour à Miami pour nous aider à essayer de continuer à nous battre sur le haut du tableau".

"Il n'y a rien de garanti dans ce groupe. Je suis sûr que nos concurrents apporteront eux aussi des mises à jour et ce n'est que si vous réussissez votre week-end que vous atteindrez cette P10".

S'extirper du milieu de grille c'est une idée lancinante pour échapper aux départs catastrophes déjà !

Charles Leclerc :




Après celui de Max, le bleu semble être à la mode, mais bon, Ferrari a maintenant HP comme sponsor majeur, HP est au bleu.

Aussi pour Miami, et bien vu !


La collecte de fonds de Trump au GP de Miami bloquée

Selon le Washington Post, Steven Witkoff (***) a été averti par le promoteur de la course dans une lettre : "Il a été porté à notre attention que vous vouliez utiliser la suite "Paddock Club Rooftop" à des fins politiques, à savoir collecter des fonds pour une élection fédérale à 250.000 dollars par billet (rien que ça ? ), ce qui viole clairement l'accord de licence de la suite".


(***) : - Steven Charles Witkoff est un investisseur immobilier et un propriétaire américain basé à New York.

(l'a bien une tronche de mafieux aussi le gars !)

"Si cela est vrai, nous avons le regret de vous informer que votre licence de suite sera révoquée, que vous ne serez plus autorisé à assister à la course à aucun moment, et que nous vous rembourserons intégralement", ajoute le texte.

Trump a été élu président en 2016, a perdu sa tentative de réélection en 2020 et est actuellement en procès à New York pour avoir prétendument falsifié des documents financiers.

Le pays des mafieux et d'Al Capone ne l'oublions pas.

Clousot a écrit:

Le pays des mafieux et d'Al Capone ne l'oublions pas.

Ça c'est une commémoration facile, et la Belgique, la pays de la frite, une fois !


La Formule 1 se rend aux États-Unis pour le premier de ses trois voyages de l'année et voici cinq questions brûlantes avant le Grand Prix de Miami.

Les pilotes et les équipes arrivent dans le Sunshine State pour la course de Miami, mais avec des améliorations à profusion sur la grille, pourrions-nous assister à un bouleversement de l'ordre établi ?

Aperçu du Grand Prix de Miami 2024 : Adrian Newey, la menace Red Bull...

1. Quand en saura-t-on plus sur l'avenir d'Adrian Newey au sein de l'écurie Red Bull ?

Après que des rumeurs aient fait surface la semaine dernière selon lesquelles la légende du design de la F1 envisageait fortement son avenir chez Red Bull, de multiples rapports ont émergé mardi selon lesquels Adrian Newey a présenté sa démission et qu'une annonce devrait être faite avant le Grand Prix de Miami.

L'impensable - une écurie Red Bull Racing sans Adrian Newey - est-il sur le point de se produire ? Et l'empire Red Bull F1 est-il sur le point de s'effondrer sous nos yeux ?

La réaction de Max Verstappen - qui a été associé à son propre départ de Red Bull ces dernières semaines, rappelons-le - et du directeur de l'équipe Christian Horner sera fascinante à voir.

2. Comment les améliorations majeures de McLaren et de Mercedes vont-elles se dérouler ?

Dans leur poursuite de Red Bull, McLaren et Mercedes prévoient toutes deux d'apporter des améliorations majeures à Miami, tandis que Ferrari met la dernière main à un concept "révolutionnaire" pour un peu plus tard dans la saison.

Commençons par McLaren qui cherche à confirmer sa position de deuxième force sur la grille de départ après les progrès réalisés depuis le début de la saison avec le podium de Lando Norris lors de la dernière course en Chine et les performances supérieures à celles de Ferrari.

L'ensemble des améliorations annoncées par Andrea Stella, directeur de l'équipe McLaren, devrait permettre d'optimiser la fenêtre de fonctionnement des pneumatiques, notamment en termes de performances en course.

Mercedes, de son côté, tentera de résoudre ses problèmes techniques avec une amélioration attendue, mais pas encore confirmée, par le biais d'un nouveau plancher qui améliore les performances aérodynamiques de la W15. Une voiture difficile à comprendre et qui ne répond pas correctement aux changements de réglages qui lui sont apportés.

A l'inverse, Ferrari devrait attendre l'étape européenne pour apporter une amélioration majeure dans ce qui devrait être un changement radical de concept aérodynamique à son challenger de 2024 avant la course d'Imola plus tard ce mois-ci.

3. Quelqu'un peut-il renverser Max Verstappen ?

Améliorations ou pas, il y a une question que les trois équipes vont se poser : est-ce que quelqu'un peut détrôner Max Verstappen ?

Ce serait l'euphémisme de l'année que de dire que le Néerlandais est en forme dominante alors qu'il est en fait dans l'une des meilleures séries de l'histoire de la F1. Depuis le début de l'année, il a décroché la pole position sur tous les circuits et s'il récidive à Miami, il se classera deuxième sur la liste des pilotes ayant décroché le plus grand nombre de pole positions en début de saison.

La seule consolation que les équipes pourraient trouver est que Verstappen n'a pas encore décroché la pole sur l'autodrome international de Miami.

4. Une équipe de milieu de peloton pourrait-elle créer la surprise ?

Red Bull a dominé le week-end du GP de Miami 2023. Mais où étaient les autres équipes et quel était leur rythme « idéal » ?

Miami s'est avéré être une terre d'opportunités pour les équipes de milieu et de bas de grille. À tel point que dans le top 10 des qualifications, on pouvait voir sept équipes différentes. En fait, six équipes différentes dans les six premiers.

Dans un contexte encore plus serré cette saison, où chaque détail compte, il est temps pour des équipes comme Alpine - sur un circuit où elles ont toujours marqué au moins deux points - Haas et RB d'essayer de surprendre et de prendre quelques points aux équipes de tête.

5. Quelle est la meilleure stratégie pour courir à Miami ?

Dans la course sprint comme dans la finale de dimanche, le trafic et l'effet du DRS seront les clés d'une course qui n'est pas réputée pour sa facilité de dépassement.

Il y a trois points clés pour les dépassements : Le virage 1, le virage 11 et le virage 17, les deux derniers étant soumis à un fort freinage après les zones DRS respectives.

Par conséquent, l'effet du DRS nous fera voir des voitures très proches les unes des autres en course, mais peu d'opportunités de dépassement, en particulier dans le sprint où la plupart des pilotes joueront avec les mêmes armes car la dégradation sur cette piste est assez faible et avec un pneu moyen, vous pouvez atteindre la fin de la course sans problème majeur.

En ce qui concerne la course de dimanche, la variété stratégique peut nous donner un beau spectacle, comme ce fut le cas en 2023. La grande question sera de savoir s'il faut essayer de découper ou d'étirer le pneu pour bénéficier de l'avantage d'un composé plus tendre en fin de course.

L'expérience nous montre, d'après ce qui s'est passé l'année dernière et ce que nous voyons cette saison, que l'avantage des pneus en fin de course a un impact important et vaut la peine d'être essayé, en particulier pour les pilotes qui ne sont pas dans leur meilleure position.

Le Grand Prix de Miami n'est inscrit au calendrier de la Formule 1 que depuis 2022, mais il s'est rapidement forgé la réputation d'une course où l'on veut être vu.


Ce n'est pas le cas de tout le monde, loin de là, mais l'image de la course du sud de la Floride s'est concentrée sur le fait d'être sans complexe à Miami, et d'offrir des divertissements et des opportunités haut de gamme. Les célébrités ont afflué lors des deux premières années, et les prix des billets sont restés élevés, (évidemment !) les organisateurs ayant organisé un festival à "Miami Gardens".

Le président de la course, Tyler Epp, affirme qu'il y a également eu une plus grande prise en compte de la culture de la course et du fanatisme automobile à mesure que Miami s'est habituée à organiser l'événement.

"Nous sommes prêts", a déclaré Epp à RACER dans le paddock ombragé par le "Hard Rock Stadium" jeudi. "Je pense que l'équipe a fait un très bon travail pour entamer la troisième année ici, et nous avons beaucoup appris au cours de la première et de la deuxième année. Nous venons de terminer la visite de la piste ce matin, et j'ai passé un peu de temps avec le directeur de course".

"Nous voulons que Miami soit une destination. C'est pourquoi nous nous engageons un peu plus en faveur de ce que nous considérons comme la culture automobile dans le sud de la Floride, ne serait-ce qu'en nous promenant sur le campus. Il y a plus d'expositions de voitures, il y a plus d'action sur les pistes". (La kermesse bien américaine ! )

"Nous serons pleins à craquer ce week-end", déclare-t-il. "Dimanche en particulier, nous dépasserons les chiffres de fréquentation de l'année dernière, nous en sommes convaincus. Nous sommes aujourd'hui sur la corde raide et c'est voulu".

Une équipe de télévision locale de Miami s'est rendue au COTA en début d'année pour mettre en évidence les différences entre les deux courses et leurs configurations, qui sont évidentes. Mais l'arrivée de Las Vegas semble être beaucoup plus dans les cordes de Miami, ce qui a conduit Epp à admettre qu'il était initialement inquiet qu'il puisse y avoir une "pression" sur la course en termes d'espace de luxe.

Toutefois, cette inquiétude n'ayant pas débouché sur des défis tangibles, M. Epp estime que la manière dont Liberty Media et Formula One Management (FOM) ont donné aux promoteurs de la course autant de liberté que possible a permis de protéger un argument de vente unique qui peut compléter d'autres événements.

Ce sont des malins chez Liberty Media.

Business is business plus que jamais au pays du "kitch" et de l'argent. 

On s'étonne ? Même plus !  



Max Verstappen a signé le meilleur chrono des Qualifications Sprint à Miami, devant Charles Leclerc et Sergio Pérez.

Éliminés en SQ1 : Gasly, Zhou, Bottas, Sargeant, Albon.


Éliminés en SQ2 : Russell, Hamilton, Ocon, Magnussen, Tsunoda

Pour les 8 minutes mettant aux prises le top 10, les pneus tendres étaient enfin de sortie pour tirer le maximum des monoplaces sur l'asphalte parfois délicate de Miami, toujours avec 28°C dans l'air. Et l'on a attendu le dernier moment, ou presque, pour se lancer en piste à l'assaut de la "pole" du sprint. Tout s'est donc joué sur une seule tentative et dans le suspense.

Max Verstappen a bouclé son tour en 1'27"641 mais le passage aux pneus tendres n'a pas autant souri à Lando Norris, relégué tout à coup à huit dixièmes. Sergio Pérez a échoué à deux dixièmes de son coéquipier et Charles Leclerc est venu intercaler sa Ferrari entre les deux Red Bull, à un dixième du leader du championnat. Daniel Ricciardo s'est rappelé au bon souvenir de tous avec une remarquable quatrième place devant Carlos Sainz et Oscar Piastri.

Superbe 10ème place pour Nico Hulmkenberg.

Quoi ? Lance est devant Nando mais c'est la révolution ça ! 
Il paraît que si Newey ne part pas en Italie (ce qu'il n'aime pas) Williams ou McLaren serait sa proposition préférée devant les autres..

Clousot a écrit:

 
Il paraît que si Newey ne part pas en Italie (ce qu'il n'aime pas) Williams ou McLaren serait sa proposition préférée devant les autres..

Williams serait un retour à son bercail de ses monoplaces championnes du monde, oui, j'ai aussi lu ça.
Comme quoi, pour Newey, et tout à son honneur, l'argent ne prime pas, c'est bien !


Valtteri Bottas a écopé d'une pénalité sur la grille du sprint du Grand Prix de Miami, après avoir gêné Oscar Piastri lors des qualifications.

Valtteri Bottas a été pénalisé de trois places sur la grille de la course sprint du Grand Prix de Miami, après un incident survenu avec Oscar Piastri lors de la SQ1, samedi soir. Éliminé dès la première partie des qualifications, le Finlandais s'était classé 18e et partira finalement dernier.

Alors qu'il restait quatre minutes dans la séance, le pilote Stake F1 a ralenti à l'issue d'un tour rapide en abordant le virage 1, qu'il a tout de même commencé à prendre sur la trajectoire normale alors qu'Oscar Piastri arrivait à pleine vitesse. Le contact a été évité de justesse, et Valtteri Bottas a déploré de ne pas avoir été averti suffisamment tôt par son ingénieur de course, qui est d'ailleurs un nouveau venu ce week-end après un changement initié par Sauber et qui a surpris le pilote.

Hamilton : Mercedes doit "tout simplement accepter" la situation.

Lewis Hamilton estime que Mercedes doit admettre que le rythme de la W15 ne lui permet pas de satisfaire ses ambitions à ce stade de la saison, après une nouvelle déconvenue en qualifs sprint à Miami.

"La voiture était très bonne en EL1. Puis elle ne paraissait plus terrible, avec sept dixièmes de retard. Je pense tout simplement que c'est le rythme de notre voiture. Je pense que la course sprint sera dure. Nous sommes 12e, donc nous n'attendons pas grand-chose en partant de là, soyons honnêtes. Ce n'est pas un circuit facile pour dépasser ou pour suivre quelqu'un d'autre. On essaiera d'entrer dans



les points si on le peut."



Le duel que l'on a un temps imaginé pour la pole de la course sprint a tourné court à Miami, entre un Max Verstappen perplexe et un Lando Norris trop offensif.

En descendant de sa voiture, Max Verstappen était incrédule. Convaincu d'avoir réalisé un tour médiocre, parfois en délicatesse au volant de sa machine : "Pour être honnête avec vous, ça me paraissait assez horrible", a-t-il lâché, "Je n'ai pas vraiment amélioré en pneus tendres, mais sans savoir comment, nous sommes premiers. Je prends, mais je n'ai pas vraiment pris de plaisir à piloter."

Et sans aucun doute le Néerlandais pense-t-il à Lando Norris, qui était armé d'une McLaren bardée d'évolutions et véloce tout au long de la journée sur le tracé floridien. Sauf que dans sa tentative décisive, l'Anglais en a apparemment trop fait : "J'ai tout simplement attaqué trop fort, c'est aussi simple que ça", déplore-t-il. 


"La voiture était très bonne. Franchement c'est dingue, j'ai fait deux erreurs au virage 1, puis il y a eu une spirale. C'est dommage, l'équipe a fait du bon travail, les évolutions fonctionnent, donc je suis content de tout, sauf d'une chose. [...] Je suis déçu d'aujourd'hui mais je ferai de mon mieux demain."

Ben, pas grand chose, Max Verstappen gagne la course sprint de Miami.

En l'écoutant à la radio avec son équipe, j'ai même eu l'impression que Max commençait à se lasser de n'avoir aucune compétition...

Et puis, les résultats des qualifications pour la course, qui aura lieu ce soir à 22:00 hrs.

Jai vu la course de Lewis derrière Magnussen et Piastri qui profite de ça, j'ai adoré.

Fernando Alonso a accusé Lewis Hamilton de conduire "comme un malade" lorsque le pilote Mercedes a percuté l'Aston Martin de l'Espagnol, ce qui a provoqué un effet domino qui a mis fin à la course sprint du Grand Prix de Miami 2024 pour Lando Norris et Lance Stroll sur le champ.

Dans un exemple flagrant de commentaires biaisés, les experts de Sky F1 et de F1TV ont collectivement ignoré le rôle déterminant joué par Hamilton dans le déclenchement d'une mêlée au sein du premier tournant. S'il ne s'agissait pas d'un Britannique, comment auraient-ils réagi à cette pénalité flagrante ? Que l'on soit fan de LH44 ou non.

Mais les commissaires n'ont rien vu d'anormal, ce qu'Alonso avait prédit. Lors de l'incident dans le virage 1 du premier tour du Miami F1 Sprint, après avoir évité la Mercedes hors de contrôle, l'Espagnol a déclaré à la radio : "Hamilton est arrivé comme un fou".

Après les 19 tours de course, Alonso a ajouté : "Nous verrons ce qu'ils décideront. Il était un peu hors contrôle. Je suppose qu'ils ne décideront rien parce qu'il n'est pas espagnol". (il est à noter que Fernando est remonté contre les commissaires à cause de sa pénalité en Chine)

"Mais il a gâché la course pour quelques personnes, en particulier Lando Norris, qui avait une voiture très rapide et qui a été éliminé dans cet incident", a déclaré Alonso à propos de la mésaventure du pilote McLaren. "Ils", c'est-à-dire les commissaires de course de la FIA, ont noté l'incident mais n'ont rien fait.

Norris a déclaré qu'il était "évident" de savoir qui était à blâmer, pointant du doigt son compatriote britannique : "Lewis a plongé à l'intérieur et a provoqué l'incident. Je ne pouvais rien y faire".

Encore une fois démontré, Louise est au dessus du lot, de par lui même, et apparemment aussi de par les commissaires, quand on vois que Ocon s'est tapé 20 sec. de pénalité pour avoir maladroitement touché Leclerc dans les stands...

Louise fait encore peur ou quoi ?

Clousot a écrit:

Louise fait encore peur ou quoi ?

Septuple champion du monde Clou, je ne suis pas sûr que Michael Schumacher n'ai pas aussi eu ce régime de faveur...?

Je crois que les commissaires se méfient des possibles retombées...

Blutch a écrit:

Clousot a écrit:

Louise fait encore peur ou quoi ?

Septuple champion du monde Clou, je ne suis pas sûr que Michael Schumacher n'ai pas aussi eu ce régime de faveur...?
Je crois que les commissaires se méfient des possibles retombées...

Au niveau des commissaires de course il n'apparaît pas que Lewis soit systématiquement épargné mais ici pas de pénalité car ils jugent un fait de course. Je ne leur donne pas tort tellement ce circuit est étroit au départ. Tous les circuits urbains sont limités en largeur par sections et Miami en est un.

Le 110e départ en Formule 1 aura été le bon pour Lando Norris, vainqueur pour la toute première fois de sa carrière au volant d'une McLaren devenue redoutable au Grand Prix de Miami. Bien aidé par l'intervention de la voiture de sécurité, l'Anglais a eu raison de Max Verstappen !

À l'extinction des feux, le poleman a pris le meilleur envol mais pas Charles Leclerc, qui a toutefois récupéré la deuxième place quand Sergio Pérez est passé tout près de la correctionnelle en semant la zizanie au premier virage. Plus loin, Lewis Hamilton a dû céder face à la Haas de Nico Hülkenberg.

Disposant très vite de plus d'une seconde d'avance sur Charles Leclerc, Max Verstappen n'a pas eu à subir la menace du DRS de la Ferrari, tandis qu'Oscar Piastri s'est intercalé au troisième rang, devant Carlos Sainz. Puis l'Australien s'est emparé de la deuxième place aux dépens d'un Charles Leclerc visiblement en délicatesse avec son train arrière.

Preuve, peut-être, d'une RB20 pas impériale sur ce tracé, Sergio Pérez est resté englué au 5e rang et contraint de résister à Lando Norris avant d'être le premier des deux à plonger dans les stands, au 18e tour. Dans le trio de tête, Charles Leclerc s'est immobilisé au 20e tour, avec un arrêt éclair en 1"9. Pendant ce temps, Max Verstappen s'est manqué à la chicane et a heurté la quille, s'inquiétant de l'état de son aileron avant tout en envoyant cet élément en plein milieu de piste.

Dans les dix derniers tours de course, animés notamment par une défense acharnée mais vaine d'Esteban Ocon face à Fernando Alonso, Max Verstappen n'a rien pu faire. Le triple Champion du monde s'est plaint plusieurs fois d'un manque de grip avec sa Red Bull, laissant irrémédiablement s'échapper Lando Norris.

Finalement jamais inquiété, le pilote McLaren est allé conquérir cette première victoire qui commençait à le fuir telle une malédiction. Son écurie, elle, s'impose pour la première fois depuis la victoire de Daniel Ricciardo à Monza en 2021. Et derrière le vainqueur du jour, à plus de 7 secondes, Max Verstappen prend les points de la deuxième place devant Charles Leclerc.

Carlos Sainz termine quatrième (pénailisé depuis ***), devant Sergio Pérez, Lewis Hamilton, Yuki Tsunoda, George Russell et Fernando Alonso. Dixième, Esteban Ocon ouvre enfin le compteur de l'écurie Alpine en 2024 !


*** :  Sainz pénalisé après son contact avec Piastri


Carlos Sainz a été rétrogradé à la cinquième place du Grand Prix de Miami de Formule 1, pénalisé pour avoir provoqué une collision avec Oscar Piastri.

Se rapprochant de Piastri avec le DRS en approche du virage 17, Sainz a plongé à l'intérieur de la McLaren, mais la Ferrari du Madrilène a glissé de l'arrière au freinage et est allée taper l'aileron avant de la McLaren. Un contact qui a contraint Piastri à s'arrêter au stand pour changer son aileron, lui ôtant ainsi tout espoir de marquer des points.

Après avoir enquêté sur l'incident, les commissaires ont déterminé que Sainz était coupable d'avoir provoqué une collision et lui ont infligé une pénalité de cinq secondes, ainsi qu'un point de pénalité.

Oui tout à fait d'accord Lando Norris ouvre le compteur pour lui et pour McLaren.
Une superbe victoire bien méritée devant un Max qui se plaignait de sa voiture depuis le début du week-end, mais bon ça n'enlève rien à la première victoire en GP pour Lando.

J'ai pas aimé la combinaison bleue pyjama des Ferrari boys, c'est un détail mais au pays des cowboys ça fait tache.

 

Clousot a écrit:

la première victoire en GP pour Lando.

J'ai pas aimé la combinaison bleue pyjama des Ferrari boys, c'est un détail mais au pays des cowboys ça fait tache.

Oui bravo, et j'ai trouvé ça un beau GP, moi...

Oui aussi, c'est moyen ce bleu, et aux roues aussi, le rouge, c'est Ferrari, d'juu va !