GP d'Italie

Quand le circuit a-t-il été construit ?

Construit en seulement 110 jours en 1922, l'Autodromo Nazionale Monza était le troisième circuit de course au monde, après Brooklands au Royaume-Uni et Indianapolis aux États-Unis. À l'instar de ces deux circuits, le circuit d'origine comportait une impressionnante série de courbes inclinées, ainsi qu'une grande partie de la section "outfield" qui est encore utilisée aujourd'hui.

Quand a eu lieu le premier Grand Prix ?

Monza a ouvert ses portes le 3 septembre 1922, une semaine avant d'accueillir le Grand Prix d'Italie de cette année-là. Le circuit a ensuite été inscrit au calendrier initial de la Formule 1 en 1950 et a accueilli le Grand Prix d'Italie tous les ans sauf un depuis lors.

À quoi ressemble le circuit ?

Rapido ! Le tour le plus rapide de l'histoire de la Formule 1 a été réalisé à Monza, avec les 260,6 km/h du pilote Williams Juan Pablo Montoya lors des essais du Grand Prix 2004, ce qui devrait vous donner une idée de la nature du circuit que les locaux appellent "La Pista Magica" (le circuit magique)


Les voitures sont à plein régime pendant 80 % du tour et atteignent leur V-max sur la ligne droite de départ/arrivée de 1,1 km du circuit. 

De là, elles s'élancent dans la section du parc historique, où une série de gros arrêts dans des chicanes serrées met les freins à rude épreuve.

Curieusement ce temple de la vitesse n'est pas un casse moteur.
En effet ce circuit exigeant, de tous les records, n'a pas la réputation de provoquer des abandons sur casses mécaniques et donc il demeure intéressant de voir des F1 au maximum de leurs capacités.

Clousot a écrit:

Curieusement ce temple de la vitesse n'est pas un casse moteur.
En effet ce circuit exigeant, de tous les records, n'a pas la réputation de provoquer des abandons sur casses mécaniques et donc il demeure intéressant de voir des F1 au maximum de leurs capacités.

Les voitures sont à plein régime pendant 80 % du tour et atteignent leur V-max sur la ligne droite de départ/arrivée de...

"Après avoir établi le record de vitesse moyenne au tour en 2004, Montoya est revenu à Monza en 2005 et a battu un autre record : celui de la vitesse la plus élevée lors d'un Grand Prix de Formule 1.

Au volant de la McLaren-Mercedes, Montoya a atteint une vitesse de pointe de 372,6 km/h, un record qui tient toujours à ce jour" [ Guiness Book of Records ]

Dju 372 kmh et d'un coup il faut freiner cette masse de 900kg sur une centaine de mètres, voilà Monza !

:c0b072e7e5ff6: :63c9b98556f13:

Clousot a écrit:

Dju 372 kmh et d'un coup il faut freiner cette masse de 900kg sur une centaine de mètres, voilà Monza !

Tu parles !


Quand l'espoir fait vivre !


Williams envisage de remplacer Logan Sargeant dès le GP d'Italie de ce week-end, après un nouvel accident très coûteux de l'Américain à Zandvoort. Les candidats ne manquent pas.

Alors que la rumeur d'un remplacement de Logan Sargeant dès Monza est apparue avec force ce week-end à Zandvoort, Mick Schumacher et Liam Lawson semblent déjà sur les rangs pour le GP d'Italie qui se tiendra à la fin de cette semaine.

Avant cela, la saison de Sargeant n'a pas été exempte de tout reproche et, dans une structure limitée en pièces de rechange, ces incartades ont tendance à vite la mettre en difficulté. L'accident de Zandvoort est en cela vu par beaucoup comme la goutte d'eau ayant fait déborder le vase.

Dans ce contexte, Mick Schumacher, snobé par Alpine pour la place de titulaire en 2025, est vu comme une option logique (mais où est la logique en F1 ?), puisqu'il est réserviste Mercedes, le motoriste de l'écurie Williams. En sus, Vowles et Toto Wolff se connaissent bien, le premier ayant longtemps été le stratège en chef de l'écurie du second.


"J'espère vraiment que Mick aura sa chance, car nous n'avons pas vu le vrai Mick", a déclaré Wolff à Zandvoort ce dimanche. "Vous savez, le fait de gagner la F4, la F3 et la F2, puis de ne pas être assez performant en F1... Je pense qu'il mérite une chance. L'opportunité avec Williams est quelque chose que nous encouragerions. Mais c'est la décision de James Vowles."

Oui, bon, il peut la ramener Toto, lui qui a Mick sous la main, et à ses côté à chaque GP, mais qui choisira probablement le débutant 

Antonelli au lieu de Schumacher... :4d25499c9d5bf:

Chez Williams il s'agira de terminer la saison, mais bon c'est déjà ça et je l'espère pour Mick et son expérience.

Clousot a écrit:

Chez Williams il s'agira de terminer la saison, mais bon c'est déjà ça et je l'espère pour Mick et son expérience.

Je n'y crois pas, comme Johnny Herbert disait : "Personne ne veut de lui (grâce à Steiner") !

Mais ! Il y a du nouveau chez PlanetF1 :

Les pilotes Williams ont été informés de l'émergence d'un nouveau favori dans la recherche d'un remplaçant à Logan Sargeant.

Mick Schumacher est le nouveau favori pour remplacer Logan Sargeant chez Williams jusqu'à la fin de F1 2024, révèle PlanetF1.com, alors que les négociations avec Red Bull sur le prêt de Liam Lawson sont au point mort.

Sargeant est susceptible d'être remplacé par Williams après un week-end désastreux au Grand Prix des Pays-Bas, où une lourde chute lors de la dernière séance d'essais l'a exclu des qualifications à Zandvoort.

 

Le pilote de réserve de Mercedes, Schumacher, apparaît désormais comme le principal candidat pour remplacer Sargeant à ce stade, le patron de l'équipe Mercedes, Toto Wolff, ayant fait part de sa volonté de permettre à l'Allemand de rejoindre Williams [si ça s'avère vrai, j'en connais un qui va être content, hein Clou !?  


D'juu, Clou qui nous bassine avec son Mick depuis des mois !  

Ferrari laisse entrevoir une livrée spéciale pour le Grand Prix d'Italie et un look audacieux pour Monza...

Ferrari va-t-elle faire quelque chose de différent pour son Grand Prix à Monza ce week-end ?

Les pilotes Charles Leclerc et Carlos Sainz ont présenté de nouvelles combinaisons de course et un kit d'équipe pour l'événement de Monza. Ferrari les a décrits comme sa collection "Monza Carbon Fibre".

Les combinaisons et les t-shirts sont principalement noirs, ponctués de jaune pour mettre en évidence la gamme de sponsors.



"Il est évident que la fibre de carbone est l'une des plus grandes innovations de la Formule 1", a déclaré Leclerc, qui a ajouté que la “touche de jaune” donnait au maillot un aspect “vraiment cool”.

"C'est tout", a-t-il ajouté. "Nous sommes prêts pour Monza et nous avons vraiment hâte d'entrer en piste".

J'espère que le roi Toto saura user de son influence pour enfin renvoyer l'ascenseur à Mick Schumis.
Il le mérite car il n'a pas encore su prouver sa vraie valeur en F1.
Haas et Steiner ne lui ont pas rendu service.

 

Clousot a écrit:

J'espère que le roi Toto saura user de son influence pour enfin renvoyer l'ascenseur à Mick Schumis.
Il le mérite car il n'a pas encore su prouver sa vraie valeur en F1.
Haas et Steiner ne lui ont pas rendu service.

Oui, ben c'est raté !

J'ai bien peur que ce soit le fin de la F1 pour Mick :

Le nouvel asphalte du circuit de Monza :
Photo de: "Autodromo Nazionale di Monza"

La rénovation complète de la piste à Monza aura des répercussions sur les performances des pneus lors du Grand Prix d'Italie, mais aussi sur la gestion des températures.

L'"Autodromo Nazionale di Monza" a beau être le circuit le plus visité par la Formule 1 dans son histoire, avec un 74e Grand Prix à venir, c'est bel et bien dans l'inconnue que plongeront pilotes et écuries en fin de semaine. Le Grand Prix d'Italie se disputera en effet sur un tracé qui a subi ces derniers mois une importante phase de travaux.


la piste a elle aussi subi des modifications, comme nous le rapportions au début du mois en évoquant par exemple le remplacement de nombreux vibreurs, notamment à la "Variante Ascari", ou encore l'élargissement du premier virage.

Surtout, l'intégralité des 5,793 km d'asphalte a été resurfacée, et ce sera le principal point d'interrogation avant les premiers essais. "Ce sera un Monza très différent de ces dernières années", prévient d'ores et déjà Carlos Sainz chez Ferrari.

Michael Schumacher #3 Marlboro Ferrari F2000 :

Il y a quelques semaines, Pirelli a envoyé sur place quelques-uns de ses ingénieurs pour inspecter cette nouvelle surface et relever les premières données, qui ont immédiatement été partagées avec la FIA et les écuries pour préparer le Grand Prix.

"Comme c'est généralement le cas avec un asphalte nouvellement posé, la surface est plus lisse que la précédente et de couleur plus foncée", observe le manufacturier unique de la Formule 1. "Ce dernier facteur aura une incidence sur la température de la piste qui, si le soleil brille, pourrait être plus chaude que par le passé, voire atteindre des pics supérieurs à 50°C"

"Le plus gros défi pour nous à Monza viendra des changements apportés à la piste : le resurfaçage, les modifications des vibreurs et l'inclinaison", ne cache pas Ayao Komatsu, directeur de l'écurie Haas. "Je pense que les exigences seront différentes quant aux réglages pour la manière dont les monoplaces escaladeront les vibreurs."

Rappel :

"Autodromo di Monza" : trois sections en détail

La ligne droite des stands : La ligne droite des stands est l'une des quatre périodes de plein régime sur le circuit. Les vitesses de pointe les plus élevées de la saison nécessitant également les rapports de vitesse les plus longs par nécessité, le moteur tournera sur toute la plage de régime pendant ces portions.

Le principal défi consiste à faire en sorte que le moteur touche le limiteur de régime tard dans la ligne droite : si vous atteignez le limiteur trop tôt, vous êtes une cible facile, dépassée par ceux qui se trouvent suffisamment près derrière vous. Si le moteur tourne trop longtemps, le résultat est le même : vous êtes trop lent à la fin de la ligne droite.

"Variante della Roggia" : Si les lignes droites de Monza occupent à juste titre le devant de la scène, les chicanes requièrent également une attention particulière. Les deux premiers obligent les conducteurs à freiner de plus de 300 km/h à moins de 80 km/h, puis à accélérer à nouveau à plus de 300 km/h.

La "Parabolica" : La Parabolica (virage 11) est probablement le virage le plus délicat du circuit. Il s'agit d'un virage radial pris en quatrième vitesse à près de 180 km/h. Le moteur doit fournir un niveau de couple à peu près constant tout au long du virage. Le moteur doit fournir un niveau de couple à peu près constant tout au long du virage, un peu comme dans le dernier virage du Hungaroring, mais beaucoup plus rapide. Il s'agit d'une situation relativement inhabituelle pour un moteur de F1, la plupart des virages se résumant à un simple "pointe et gicle"  


Les ingénieurs veilleront donc à ce que le moteur continue à produire le couple exact demandé par le pilote tout au long de la sortie du virage.

C'est Russel qui devra voir si sa voiture sera réparée pour les EL2, à 17h.

Max Verstappen a signé le meilleur temps des Essais Libres 1 du GP d'Italie 2024 de F1. La séance a été marquée par la sortie de piste de Kimi Antonelli, après seulement 10 minutes de roulage.

Après une dizaine de minutes de roulage, Antonelli, justement, ne se signale pas de la meilleure des manières en perdant le contrôle de la W15 dans la Parabolica avant de partir en tête-à-queue et d'aller percuter les barrières de sécurité à l'extérieur du virage. Le choc est assez violent mais le jeune Italien est indemne et peut sortir par ses propres moyens, quitte qu'il est pour un passage par le centre médical. La W15, que Russell retrouvera lors des EL2, est assez abîmée au niveau de l'aileron avant et du côté droit.

À 20 minutes avant le drapeau à damier, les Ferrari chaussent les tendres, ce qui permet à Charles Leclerc de revenir à 0"012, avant de prendre la tête en 1'21"904. Il faut attendre le dernier quart d'heure de roulage pour voir les McLaren monter les gommes les plus performantes, Norris échouant à 0"013 du Monégasque. Verstappen, discret jusque-là, réalise le meilleur chrono, en 1'21"676. Il n'y a ensuite pas d'améliorations notables.

Colapinto a bien failli connaître la même mésaventure qu'Antonelli dans la Parabolica mais est parvenu à éviter le mur et à ramener la FW46 dans les stands, alors qu'Esteban Ocon a connu un tête-à-queue dans la première chicane.

Les Ferrari ont l'air mieux, ils ont apporté des changements ici (voir Ferrari)

Et voilà la remise à plat que tout le monde oubliait.
Certes Antonelli dérape mais choisir Monza pour découvrir une F1 comme la W15 c'était tenter le diable.
Max revient à lui et nous voilà à nouveau au millième de seconde près. Tout cela augure une bonne suite des choses et pas l'effondrement que certains auguraient pour faire le buzz..

Hamilton a devancé son coéquipier d'un peu moins d'un dixième de seconde, tandis que Charles Leclerc et Oscar Piastri ont respectivement terminé troisième et quatrième.

Cependant, les deux derniers feront l'objet d'une enquête après la séance après un incident sur la piste qui les a vus presque percuter à grande vitesse.


Petit résumé :

À la demi-heure, c'est Alex Albon, au volant de sa Williams, qui prend la tête de la feuille des temps en 1'20''596. Les deux Red Bull, les deux Mercedes et Tsunoda sont les seuls pilotes de la grille encore équipés de pneus mediums. Après avoir réalisé le meilleur second secteur, Carlos Sainz signe le meilleur temps en 1'20''463, suivi de Charles Leclerc à un petit dixième.

À 15 minutes du terme, le Monégasque réalise le meilleur temps en 1'20''226, à plus de deux dixièmes de Sainz. Quelques secondes plus tard, Lando Norris s'intercale entre les deux pilotes Ferrari, avant d'être battu par Piastri qui prend le deuxième chrono. Il faut attendre les dix dernières minutes pour voir les Mercedes et les Red Bull s'équiper de pneus tendres.


Hamilton prend donc le meilleur temps en 1'20''117, un dixième devant son coéquipier. Derrière, Verstappen ne réalise que le sixième temps, se plaignant d'un manque de performance dans les virages lents et à moyenne vitesse. En bas du classement, alors que l'on espérait trouver plus de performance sur la monoplace, les deux Alpine pointent aux 18e et 19e positions avant que Gasly ne réalise le 14e temps.


Et Jean "d'Avignon" Alesi est aussi là !

A fond, à fond !

Toujours bien français le jeannot 

On reviens aux qualifs., que j'ai regardé en duplex avec Clou !


Résultats des qualifications du Grand Prix d'Italie, 16e manche du championnat du monde de F1 2024.

Lando Norris décroche la pole du GP d'Italie tandis que Max Verstappen peine à se classer 7e.

Lando Norris a décroché sa deuxième pole position consécutive en F1 lors d'une qualification incroyablement serrée au Grand Prix d'Italie.

Max Verstappen, le rival de Norris au championnat, a connu une qualification frustrante puisqu'il n'a terminé que septième et à près de sept dixièmes de la pole.

Les favoris locaux Charles Leclerc et Carlos Sainz partiront de la quatrième et de la cinquième place, avec Lewis Hamilton juste derrière en sixième position.

Fernando Alonso a manqué une place en Q3 pour seulement 0,010s, le pilote Aston Martin devant se contenter de la 11e place, devant Daniel Ricciardo (RB). Belle 10ème place de "Hulk", vu le matos...

Vu les 6 premiers, on va bien s'amuser je crois, tous sont capables de gagner !  :88d5cfed74ac6:




C'est vrai, et on l'a vu, quelques beaux travers de Max et Checo, voiture qui bouge beaucoup !

Et la FIA a encore frappé sur la voiture de Piastri qui a coupé la sortie de piste de Max dans les stands.
Ce n'est pas de sa faute alors McLaren devra s'acquitter d'une petite amende de 10.000 dollars ben tiens.

Jamais vu les tifosis aussi nombreux sur la piste de Monza pour célébrer la victoire de Charles Leclerc au GP d'Italie devant les deux McLaren de Piastri et Norris.
Ferrari à remporter une de ses plus belles victoires depuis des lustres et elle peut en être fière.
Une chose est sûre, le championnat est loin d'être plié et tout le monde attend la suite..

Clousot a écrit:

Jamais vu les tifosis aussi nombreux sur la piste de Monza pour célébrer la victoire de Charles Leclerc au GP d'Italie devant les deux McLaren de Piastri et Norris.
Ferrari à remporter une de ses plus belles victoires depuis des lustres et elle peut en être fière.
Une chose est sûre, le championnat est loin d'être plié et tout le monde attend la suite..

Oui, on est gâtés !






Charles Leclerc (Ferrari) a remporté le Grand Prix d'Italie 2024 de F1 devant les McLaren d'Oscar Piastri et Lando Norris. Max Verstappen a terminé sixième.

Au départ, Norris conserve l'avantage dans la première chicane face à Piastri mais en revanche Russell se manque totalement et doit passer par l'échappatoire, ce qui le fait ressortir septième, derrière Verstappen. Piastri ne désarme pas et tente l'extérieur à la seconde chicane. Il passe et met son équipier hors de position, ce dont profite immédiatement Leclerc !

Au 10e tour, un premier écart notable se créée entre le groupe des McLaren/Ferrari et celui des Mercedes/Red Bull, puisque Hamilton compte 2,5 secondes de retard sur Sainz devant lui.

Leclerc a mis en œuvre une stratégie ambitieuse à un arrêt pour repousser la McLaren d'Oscar Piastri, qui a fait deux arrêts, et a remporté la première victoire de Ferrari à domicile depuis 2019, pour le plus grand plaisir du public de tifosi à Monza.

Il s'agit de la deuxième victoire de la saison pour Leclerc, après sa victoire à domicile tant attendue à Monaco en mai.


"C'est un sentiment incroyable", a déclaré Leclerc.

"Je pensais que la deuxième fois, s'il y a une deuxième fois, ne serait pas aussi spéciale que la première, mais les émotions dans les derniers tours étaient les mêmes qu'en 2019 lorsque j'ai remporté le Grand Prix d'Italie".

Lando Norris est passé de la première à la troisième place lors d'un premier tour mouvementé, alors que sa série de pertes de positions au premier tour se poursuivait, et a complété le podium en troisième position pour McLaren.

Pov' Alonso, 11 !

Il est bien entendu que les "presses" médias, vont tambouriner en Italie et en Europe en général, c'est bien pour la Scuderia, mais là on va à Bakou, avec ses deux lignes droites sans fin, il faudra de la vitesse, l'ont-ils trouvée à Monza, on verra ça déjà ce week-end, rendez-vous en Azerbaïdjan pour son GP.

N'empêche :



C'est bien pour la F1, et nous !

Martin Brundle, de Sky Sports F1, revient sur la victoire de Charles Leclerc pour Ferrari au Grand Prix d'Italie, donne son verdict sur le dépassement d'Oscar Piastri sur son coéquipier Lando Norris au premier tour, et examine les difficultés persistantes de Max Verstappen pour Red Bull.

Les qualifications du GP d'Italie à Monza ont été un véritable suspense et ont donné lieu au top 6 le plus serré de l'histoire de la F1 en 74 ans.

Seulement 0,186 seconde les séparait, et c'était si serré que Lewis Hamilton, sixième, qui a été le plus rapide en qualifications 104 fois en 348 courses de F1, s'est reproché ouvertement dans la salle de presse d'avoir raté la pole position  

"Piastri se désintéresse de la course au titre de Norris"

Les deux McLaren, qui couvraient toute la route et sortaient confortablement de la zone dangereuse, première et deuxième, semblaient jouer le jeu à la perfection. Mais cela n'a pas duré longtemps. Norris se montre prudent sur les freins à l'entrée de la deuxième chicane et Piastri s'élance à l'extérieur de lui. Norris relâche rapidement les freins, mais Piastri reste à l'extérieur et s'empare de la tête alors qu'ils se touchent presque.

Norris a glissé un peu sur le côté, ce qui lui a donné une sortie lente et Charles Leclerc n'a pas perdu de temps pour s'emparer de la deuxième place à l'approche du premier virage de Lesmo.

Piastri n'a manifestement aucun intérêt pour les chances de Norris au championnat du monde face à Max Verstappen, ce que nous avions déjà constaté en Hongrie lorsqu'il s'était fermement emparé de la tête dans le premier virage.

Le pilote en moi admire cette attitude. C'est pourquoi Piastri a gagné des championnats et s'est retrouvé dans une F1 victorieuse. La dernière chose qui pourrait l'enthousiasmer, c'est que Norris devienne champion du monde dans la même voiture. Cela ne veut pas dire qu'il n'aidera pas à un moment ou à un autre, et même qu'il n'a pas déjà aidé ici et là, mais cette mentalité de compétiteur et cet instinct de tueur sont très importants.

"La perte de forme de Red Bull semble très étrange"

Pendant ce temps, Red Bull a fait débuter Verstappen et Sergio Perez avec des pneus à gomme dure dans le cadre d'une stratégie de contre-attaque après leurs positions relativement basses sur la grille de départ, à savoir la septième et la huitième. Avec les pilotes de tête se disputant le type de leurs gommes, cette stratégie semblait intelligente, surtout en l'absence d'une voiture de sécurité. Mais des arrêts aux stands ratés aux tours 22 et 23 respectivement, puis un rythme relativement faible et le choix d'une stratégie à deux arrêts ont relégué Red Bull aux sixième et huitième places.

Max qualifiera la voiture de "monstre" après la course et tout cela semble bien étrange. Ils ont dominé le début de la saison et, l'année dernière, à Monza, Max a remporté sa dixième course consécutive au galop. Cette année, il a terminé à 38 secondes du vainqueur

Ferrari a maintenant la tête de la course, mais elle ne peut pas aller jusqu'au bout sans changer à nouveau de pneus. Sainz était un peu en peine et a été rattrapé par les deux McLaren sur des pneus frais et rétrogradé à la quatrième place.

Mais devant, avec des pneus plus vieux de quatre tours que ceux de son coéquipier, Leclerc avait une avance décente et, malgré l'avancée des McLaren, il devenait clair au fil des tours que Piastri et Norris devaient le rattraper à raison de deux secondes par tour pour le dépasser. Tout le monde, et en particulier les fans italiens qui le soutenaient à fond, commençait à réaliser qu'une victoire glorieuse était possible si Leclerc pouvait, d'une manière ou d'une autre, pousser ces pneus jusqu'au drapeau à damier.

Ferrari a joué à fond la carte du one-stopping et Leclerc, malgré ses réticences, a brillamment répondu à l'appel. Ce n'était pas une stratégie unique, neuf des 19 pilotes ayant terminé la course ont stoppé une fois, mais c'était la bonne décision à prendre ce jour-là, à condition que la voiture et le pilote soient capables de la faire fonctionner. 

Très belle synthèse de Brundle, il sait de quoi il parle même s'il est de l'ancienne école.
En même temps ce sont des anciens pilotes comme lui qui connaissent le fond des choses en F1.

Clousot a écrit:

Très belle synthèse de Brundle, il sait de quoi il parle même s'il est de l'ancienne école.

Oui, il est bien Brundle !


George Russell n'a que moyennement apprécié l'opposition que lui a livré Sergio Pérez au 38e tour du Grand Prix d'Italie.

Après avoir disposé de Daniel Ricciardo (VCARB) puis Alexander Albon (Williams), Russell est revenu dans les roues de Sergio Pérez. Mais, alors qu'il portait une attaque sur le pilote Red Bull à l'amorce de la première chicane, le Mexicain fermait la porte, contraignant la Mercedes à frôler l'herbe avec ses roues droites, à pleine vitesse. 

Mais George Russell parvenait tout de même à dépasser Pérez avant de dépasser encore la Haas de Kevin Magnussen, et de terminer à la septième place du Grand Prix d'Italie.

Interrogé sur sa passe d'armes avec Sergio Pérez, George Russell ne cachait pas avoir eu des sueurs froides sur le moment. "Si c'était amusant ? Non, je ne suis pas sûr que l'on puisse qualifier cela de 'fun', parce que j'ai cru que j'allais décoller quand il m'a serré à 340 km/h", a-t-il commenté après l'épreuve. "Mais oui, c'était une course difficile et j'étais au moins content de gagner une place. Mais c'était à l'extrême limite."

George Russell a finalement pris l'avantage sur Sergio Pérez après une passe d'armes musclée en fin de course à Monza.


Pour autant, Russell n'envisage pas avoir une explication avec le Mexicain. "Il n'y a rien à dire", continue-t-il. "Nous n'avons pas eu 


d'accident au final, et je l'ai dépassé, mais un demi-centimètre de plus, et l'histoire aurait pu être différente."  

Huitième de l'épreuve, Sergio Pérez se maintient à la septième place du championnat pilotes, à 15 unités de Russel.

A la télé on a pas idée du danger que représente ces pointes de vitesse qui se terminent par un droite ou un gauche et tout ça en quelques centaines de mètres. 
La même chose et parfois pire encore en motoGP.