Le coin des ce qu'ils ont dit...

Les deux meilleures équipes du sport en 2021 se disputent le titre depuis le GP de Bahreïn, qui a ouvert la saison, et les championnats des pilotes et des constructeurs devraient se jouer lors de la dernière course à Abu Dhabi.


Les victoires consécutives de Lewis Hamilton au Brésil et au Qatar ont réduit l'avance de Max Verstappen à huit points, tandis que Mercedes est en tête du classement des constructeurs avec cinq points d'avance à deux épreuves de la fin.

"Ce championnat du monde de Formule 1 devient très intense, émotionnel, et parfois personnel, et le Grand Prix du Qatar a accentué cela", a écrit Brundle dans sa chronique pour Sky Sports.

"Je n'ai jamais connu une telle intensité auparavant. C'est une saison qui se déroule sur un tapis d'opinions contraires, d'angles de caméra, d'images, de données, d'informations, de désinformation, de messages sur les médias sociaux, et un peu d'amertume et de méfiance".


"Sous les projecteurs du Qatar, Lewis Hamilton et Max Verstappen semblaient appartenir à une autre catégorie de course, tant leur rythme incessant en tête de course leur assurait des points cruciaux au championnat du monde", a ajouté Brundle.

"Ces deux pilotes semblent remarquablement être les membres les plus calmes de leur équipe en même temps".

"Il ne fait aucun doute qu'Hamilton et Mercedes ont élevé leur niveau de jeu à un moment charnière du championnat.

"Lewis a trouvé une confiance renouvelée dans le simulateur d'usine et travaille tard dans la nuit sur le circuit, car il trouve de manière impressionnante une nouvelle motivation pour un huitième titre, malgré son âge relatif, son entrepôt de trophées et son important solde bancaire."

Si Lewis veut autant d'argent c'est indécent.
Si j'étais Toto et le conseil d'administration en plus de tousser très fort je trouverais une solution pour le calmer genre "tracas je ne sais où dans la voiture ou au changement de pneus voir dans la stratégie.." non mais!
Ce serait un titre hors de prix pour un pilote certes excellent, mais qui coûterait une fortune pour un pilote en phase descendante.

Il ne veut pas 285 millions, Clou.
Il "vaut" 285 millions. C'est sa fortune personnelle.

Ah yes j'aime mieux ça.
Il a tout de même revendu son jet privé car ça ne passait pas, socialement parlant.

dom465 a écrit:

Il ne veut pas 285 millions, Clou.
Il "vaut" 285 millions. C'est sa fortune personnelle.

Clou va trop vite Dom, et ne se relit pas non plus...

Clousot a écrit:

Ah yes j'aime mieux ça.
Il a tout de même revendu son jet privé car ça ne passait pas, socialement parlant.

Façade, façade... :Paf !: 

En attendant, un autre que j'aime bien, et qui a remis McLaren sur le bon chemin : Andreas Seidl.



Andreas Seidl désapprouve la querelle entre Toto Wolff et Christian Horner, affirmant qu'il n'aurait pas lui-même recours à de telles insultes.

Le directeur de l'équipe McLaren a également laissé entendre que Christian Horner avait eu tort d'accuser un "marshall véreux" d'avoir agité un drapeau jaune qui, selon le patron de Red Bull, avait entraîné une pénalité de grille pour Max Verstappen au Grand Prix du Qatar.

La lutte pour le titre de champion du monde entre Mercedes et Red Bull a été émaillée d'acrimonies libéralement saupoudrées par les deux directeurs d'équipe, qui se sont rarement retenus d'exprimer en public leurs griefs envers l'adversaire.

Avec sa conscience professionnelle, Seidl dit que s'il était à la place de Wolff ou Horner, il s'attendrait à se comporter avec un peu plus de décorum (décence)

"Je pense définitivement que certains des commentaires que nous avons entendus ces dernières semaines ne sont certainement pas quelque chose que je pourrais imaginer venir de notre part dans cette situation".

"Je pense qu'il est très important - et cela n'a pas d'importance si vous vous battez pour les victoires ou si vous êtes dernier - que vous gardiez toujours le respect pour vos concurrents, pour la FIA, pour la Formule 1."

Et comment. Des gamins, des grands gamins dans la cour de l'école F1.

Et voilà, qu'est-ce-que je disais ?


"Lorsque nous prouverons dans les prochains jours que cette course aura lieu à l'heure, cela indiquera au monde qui sont les Saoudiens et quelles sont les capacités du Royaume d'Arabie saoudite", a déclaré le prince Khalid, président de la Fédération saoudienne de l'automobile et de la moto.

Hatice Cengiz, la fiancée du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, qui a été assassiné (et coupé en morceaux) à l'intérieur du consulat d'Arabie saoudite à Istanbul en 2018, a pris la tête des appels pour que Bieber ne se produise pas à la course de Jeddah.

"Ne chantez pas pour les assassins de mon bien-aimé Jamal", a exhorté Cengiz Bieber dans une tribune du Washington Post.

L'Arabie saoudite s'est lancée dans une série de réformes sous la direction de son dirigeant de facto, le prince héritier Mohammed bin Salman, en levant l'interdiction faite aux femmes de conduire et en rouvrant les cinémas en 2018.

Cependant, les critiques soulignent l'un des taux d'exécution les plus élevés au monde et une répression des dissidents.

"Il y a une lutte contre le royaume depuis des années, et elle est menée pour des raisons politiques... certaines personnes ne veulent pas son succès", a déclaré le prince Khalid.

"Il y a ceux qui disent que le royaume est en retard et est contre les droits de l'homme... bien sûr, personne n'est parfait et les plus grandes nations qui tiennent à la liberté et aux droits de l'homme ont plus que leur part de critiques dans ces domaines", a-t-il ajouté.

"Nous avons confiance en nous, et cette guerre va continuer, et nous allons poursuivre notre chemin, et la porte est ouverte à tous pour nous rendre visite et savoir qui nous sommes vraiment", a déclaré le prince. (rien pour moi, d'juu!)

Le prince Khalid a également déclaré qu'il s'attendait à une foule de 40.000 personnes, dont 8.000 venant de l'étranger : "Il n'y a aucune restriction vestimentaire" malgré les codes sociaux stricts du pays conservateur.

"Nous attendons des gens qu'ils respectent le lieu où ils viennent, comme n'importe quel endroit en dehors du royaume", a-t-il déclaré. "Ainsi, par exemple, personne ne va venir sur le circuit en maillot de bain".

Ouais, ouais, parce-que sinon :

La messe est dite à leur niveau, la course doit servir la place du royaume dans le monde. C'est de la com' grand luxe vous comprenez.

Clousot a écrit:

La messe est dite à leur niveau, la course doit servir la place du royaume dans le monde. C'est de la com' grand luxe vous comprenez.

C'est fou quand même, rien de les gênes, il n'y a pas de sensibilité aucune dans ces mondes là.

1. Bahreïn : Après des troubles en partie violents, en août et septembre 2010, des centaines de personnes ont été emprisonnées. Parmi ces individus, 23 partisans de l’opposition politique ont été retenus dans une prison secrète et affirment avoir été torturés
2. Azerbaïdjan : L'Eurovision qui s'est déroulé dans le pays entre le 22 et le 26 mai 2012 a donné l'occasion aux pays occidentaux de s'intéresser à la politique menée par le président actuel, Ilham Aliyev. Les médias envoyés sur place pour couvrir l'Eurovision ont rapidement constaté de nombreuses atteintes aux droits de l'homme telles que la répression violente de manifestations par les autorités, la mise en détention illégale de journalistes, les faux procès mis en place par le dirigeant, les éventuels trucages des élections. Des opposants au régime qui cherchaient à attirer l'attention sur la situation de leur pays se sont fait violemment réprimer par les autorités et des journalistes étrangers ont été battus
3. Russie : Depuis la démission du premier président, Boris Eltsine, en 1999, la vie politique de la Russie est dominée par Vladimir Poutine, souvent qualifié comme dirigeant autoritaire et accusé de violations des droits de l'homme, ainsi que de corruption et d'ingérence.
4. Turquie : La Turquie moderne, fondée sous l'impulsion de Mustafa Kemal Atatürk en 1923 sur les ruines de l'Empire ottoman, défait à la suite de la Première Guerre mondiale et entaché par les génocides (massacres) arménien, assyrien et grec pontique.
5. Qatar : Le gouvernement qatarien garde un certain nombre de restrictions sur la liberté d'expression et les mouvements pour l'égalité.
6. Arabie Saoudite : Aucune manifestation ou culte d'une autre religion ne sont acceptés, et ceux qui expriment à ce titre une opinion différente sont déclarés apostats et passibles de la peine de mort.
7. Abu Dhabi : Le régime d'Abou Dabi est une monarchie héréditaire, qualifiée d'autocratie : bien que les libertés sociales soient présentes, les habitants n'ont aucun droit politique (droit de vote, etc.) et la liberté d'expression est très fortement encadrée.

Sur 22 GP, 7 se passent dans des pays non-tolérants, 31,8% !!! C'est la F1 moderne !

:Bravo:  Que des pays où les droits de l'homme sont hautement respectés !

Des 7, 4 chez les Tchoukes !

Bravo Renaud ton "comparatif" donne à réfléchir.  :445:

Clousot a écrit:

Bravo Renaud ton "comparatif" donne à réfléchir.  :445:

1/3 ou presque de la totalité des GP se passent dans de tels, pays, en effet, donne à réfléchir Clou !

La semaine où Sir Frank Williams est malheureusement décédé, la Formule 1 fait ses débuts dans un pays qui a parrainé bon nombre des premiers succès du grand homme dans ce sport : l'Arabie Saoudite.

Cette coïncidence met en évidence le fait que cet État gouvernemental qui utilise le sport pour promouvoir ses intérêts à l'étranger n'a rien de nouveau. Plus de 40 ans après la création de l'équipe Albilad-Saudia Racing Team (l'équipe avec laquelle Williams a fait son entrée en F1 en 1979 ***), la culture et le bilan du régime saoudien actuel en matière de droits de l'homme sont sous les feux de la rampe et ne peuvent et ne doivent pas être ignorés.

(***) : Carlos Reutemann Albilad Williams Racing Team, Williams FW07C - Ford-Cosworth DFV 3.0 V8

Le pilote le plus titré de la discipline, Lewis Hamilton, a raison de montrer l'exemple en déclarant aujourd'hui que la F1 a "le devoir de contribuer à la sensibilisation à certains problèmes liés aux droits de l'homme dans les pays où nous nous rendons".

Hamilton et Sebastian Vettel mettent tous deux l'accent sur la communauté LGBTQ+ (***) dans cette étape moyen-orientale qui clôt le championnat 2021, et Lewis a ajouté : "Si quelqu'un veut prendre le temps de lire ce qu'est la loi [ici] pour la communauté LGBT+, c'est assez terrifiant. Il y a des changements qui doivent être faits".

[(***) pour ceux qui n'avaient pas encore compris, LGBTQ+ est le terme le plus couramment utilisé dans la communauté, peut-être parce qu'il est plus convivial ! Vous pouvez également entendre les termes "Queer (homosexuel) Community" ou "Rainbow Community"]

Avec des problèmes aussi médiatisés en dehors de la piste, et un circuit super rapide qui a été construit en un temps record, ce week-end aura certainement les yeux du monde entier sur lui.

Par : Charles Bradley, Rédacteur en chef mondial -
Motorsport.com

Pour eux le but est atteint, on parle de leur royaume autrement que d'habitude.
Il serait normal et la liberté sexuelle fait partie des autres libertés, enfin c'est ce qu'ils voudraient que l'on croient.

On achète pas tout, avec des pétrodollars en plus.

Clousot a écrit:

On achète pas tout, avec des pétrodollars en plus.

Non, pas tout, mais beaucoup !

Le Grand Prix d'Arabie saoudite se déroulera pour la première fois en Formule 1 cette année. Le tout nouveau circuit de Djeddah a une vitesse élevée et est donc une piste assez dangereuse. Max Verstappen donne son avis sur ce nouvel ajout au calendrier de la Formule 1.


"C'est un circuit assez dangereux. Il y a tellement de virages aveugles, donc si quelqu'un est lent dans un virage, vous ne le saurez pas avant d'y être. Je m'attends à des problèmes. Il peut y avoir de gros accidents", a déclaré Verstappen dans une interview accordée au Daily Mail.

Les pilotes de Formule 1 ont été priés d'éviter de ralentir aux abords de trois virages afin de réduire le risque de collision avec des voitures effectuant des tours de piste sur le circuit de Djeddah Corniche.

"Tout pilote ayant l'intention de créer un écart devant lui afin d'obtenir un tour clair ne doit pas essayer de le faire autour du virage 23 jusqu'au virage 25", peut-on lire dans les directives mises à jour publiées à l'intention des pilotes avant les essais finaux. "Tout pilote vu en train d'agir de la sorte sera signalé aux commissaires sportifs comme étant en infraction avec l'article 27.4 du Règlement Sportif."


Plusieurs pilotes ont exprimé leurs inquiétudes après avoir frôlé la catastrophe lors de la première journée d'essais sur le circuit.
Verstappen réagit de manière sarcastique.

"Je me demande qui approuve ce genre de circuit. Je veux dire, quelle idée géniale. Je pense qu'ils ont quatre-vingt-dix millions de dollars de raisons de courir ici".

En effet, la Formule 1 reçoit beaucoup d'argent pour la place du circuit de Djeddah dans le calendrier.

L'argent roi c'est ici plus que n'import'où ailleurs.
En fait c'est un scandale mais personne ne dira rien "pour ne pas faire la vaisselle".

Clousot a écrit:

L'argent roi c'est ici plus que n'import'où ailleurs.
En fait c'est un scandale mais personne ne dira rien "pour ne pas faire la vaisselle".

Oui, oui, scandaleux je trouve !




Interrogé sur le pilote qu'il voit titré dimanche soir à Yas Marina, Fernando Alonso penche pour le Néerlandais. "Cela dépendra un peu du package ; Mercedes a été plus performant ces derniers temps et ils ont gagné quelques courses désormais, mais Max pilote – à mon avis – un cran au-dessus de nous tous. Nous avons vu le tour de qualifications à Djeddah, jusqu'à ce qu'il touche le mur dans le dernier virage, ce tour venait de Max, pas de la Red Bull."

"D'une certaine manière, c'est mon opinion : Mercedes mérite le championnat des constructeurs parce que la voiture est supérieure et Max, peut-être sur l'ensemble de l'année, avait une longueur d'avance sur tout le monde."

Il se défend toutefois de supporter Verstappen. "Ce n'est pas que je soutiens Max, c'est qu'il le mérite à mon avis. Tout le monde a une opinion différente, mais il pilote cette Red Bull à un autre niveau. Je pense qu'ils n'ont pas besoin de conseils parce qu'ils sont très bien préparés, ils sont impliqués, ils sont rapides, ils sont professionnels, ils ne font pas d'erreurs en pilotant tous les deux à la limite. Je pense que c'est très intéressant à regarder de l'extérieur, c'est bien."

"Ce qui se passe à l'avant, en tant que fan de sport automobile, vous le suivez et vous êtes conscient du stress... et c'est agréable à regarder de l'extérieur. Mais peu importe qui gagne, cela ne change pas trop votre approche ou votre week-end, comme je l'ai dit, quand quelqu'un demande, je peux avoir une opinion et tout le monde en a une différente – mais je ne soutiens personne."

On a l'impression que le fanatisme de la Formule 1 s'est emballé cette semaine, bien avant que les voitures n'entrent en piste à Abu Dhabi pour les essais libres. Mon conseil : Respirez un peu ! Il est bien trop tôt pour s'emballer.

Il est agréable de voir Christian Horner de Red Bull et son homologue de Mercedes, Toto Wolff, se serrer la main et se souhaiter bonne chance lors de leur conférence de presse d'aujourd'hui.


Beaucoup de choses ont été dites au cours de cette saison en dents de scie qui a donné lieu à des chocs, des surprises, des collisions et des drames. Chacun s'est battu dans son coin contre l'autre, et c'est ainsi que cela doit être.

Mercedes et Red Bull ont livré un grand match, et il ne fait aucun doute que Lewis Hamilton et Max Verstappen sont les meilleurs dans leur domaine.

Maintenant, ils ont juste besoin de régler ça, d'une manière ou d'une autre, dimanche soir. Que le meilleur gagne.

Par : Charles Bradley, Rédacteur en chef mondial
Motorsport.com

[En se présentant devant la presse, les deux directeurs d'équipe se sont serré une première fois la main avant de s'installer de part et d'autre du trophée qu'ils convoitent. "Bonne chance. Que le meilleur pilote et la meilleure équipe gagnent", a lancé Toto Wolff. Puis le directeur de Mercedes a, malgré les bisbilles qui ont animé cette saison, insisté sur un point : le respect du travail de l'autre tout en préservant ses propres intérêts.


"Il y a du respect mutuel pour le travail que l'autre écurie a fait", a précisé l'Autrichien. "Sinon ils ne seraient pas là où ils sont, à jouer le titre depuis le début. Mais c'est tout simplement trop intense. Je défends l'équipe et ses intérêts, ça peut parfois être violent, car ce ne sont pas seulement les pilotes qui se battent sur la piste. C'est un combat pour prendre l'avantage dans les règles, et nous avons évidemment certains préjugés qui entrent en jeu avec des opinions et des points de vue différents."



"Je peux être assez émotif sur le moment. Et Christian a sa propre manière de gérer ça, comme il l'a dit, car nous avons des personnalités très différentes. Mais c'est juste un combat pour ce trophée, l'un des plus importants de la Formule 1. C'est un Championnat du monde. C'est pourquoi on ne peut pas s'attendre à ce qu'il y ait du relationnel entre pilotes, entre directeurs d'équipe et entre écuries."

Christian Horner, lui, a tenu un discours du même acabit, soulignant que les amitiés étaient impossibles à un tel niveau de concurrence, tout en mettant l'accent sur son devoir de protéger l'écurie qu'il dirige à tout prix.

"Je défendrai mon écurie, je défendrai mes pilotes, jusqu'au bout, car c'est ce que l'on fait, ce que l'on représente, c'est ce que l'on cherche à protéger", a justifié le Britannique. "Pour moi, ce serait très artificiel de venir ici, ou tout au long de la saison, et d'être tout sourire avec notre plus grand concurrent. Je ne peux pas faire ça, car ce ne serait pas être sincère. Ce ne serait pas honnête."]

Ils se disent des vérités, c'est rare et c'est bien.

Horner offre à Latifi "un approvisionnement à vie en Red Bull" pour la voiture de sécurité en fin de course :Bravo:

:Dancing happy: :Bonjour:

Clousot a écrit:

:Dancing happy: :Bonjour:

 

Et que pense "Charles" de tout ça ?

"Cette course a été manipulée, mec !" (il parlait à son ingénieur de course, "Bono")

Le message radio de Lewis Hamilton après avoir perdu le championnat du monde de F1 2021 dans le dernier tour n'a pas été diffusé sur le flux mondial, mais il a rapidement été rejoint dans ce sentiment par ses supporters en ligne.
Dans un sens, au moins le titre a été décidé sur la piste. Ils ne sont pas entrés en collision. Il y a eu un dernier tour de piste palpitant pour une saison de course épique. Tout au long de la saison, Verstappen a été un champion digne de ce nom (comme l'aurait été Hamilton). Et pourtant, il y a un goût amer à tout cela, car le contrôle de la course, qui ne voulait pas interférer dans le résultat, a fait exactement cela.

La véritable controverse a été déclenchée par le crash de la Williams de Nicholas Latifi à cinq tours de l'arrivée. Rétrospectivement, le directeur de course Michael Masi aurait dû déployer un drapeau rouge - la voiture était de travers sur la piste, elle a brièvement pris feu, et il y avait beaucoup de débris.

Une fois le désordre nettoyé, et le redémarrage d'un tour viable, la grande décision était de savoir s'il fallait autoriser les voitures doublées à contourner la voiture de sécurité. Cela entraîne un retard au redémarrage, et initialement, on nous a dit "Les voitures doublées ne seront pas en mesure de doubler".

Masi avait Christian Horner dans l'oreille, voulant que ces voitures soient hors du chemin - tout comme il avait eu Toto Wolff plus tôt suppliant de ne pas avoir de voiture de sécurité.

Sous une telle pression, sous la contrainte du temps et avec le monde qui regarde, Masi a pris une décision rapide pour permettre à ces voitures doublées entre Hamilton et Verstappen de s'écarter de la voie et de redémarrer la course avec un tour à faire.

Red Bull, qui n'avait rien à perdre, a fait passer Max Verstappen en pneus tendres pour lui donner une dernière chance si la course passait au vert.

Plus de spectacle que de sport ? Une "manipulation" ? Une violation de son propre règlement ?

Je laisserai les avocats décider des détails si l'affaire va en appel. Mais au moins, pour conclure l'une des saisons les plus dramatiques de l'histoire de la F1, nous avons eu droit à un point culminant à couper le souffle.

Par : Charles Bradley, Rédacteur en chef mondial
Motorsport.com

C'est son point de vue à notre Charles qui pour une fois dis vraiment la tendance de ce qu'il préfère, Lewis et pas Max selon ce que je comprends.

Clousot a écrit:

C'est son point de vue à notre Charles qui pour une fois dis vraiment la tendance de ce qu'il préfère, Lewis et pas Max selon ce que je comprends.

Oh, je ne sais pas, je trouve qu'il est encore relativement objectif, mais il est du Nord du Pays de Galles...

Voici un petit tour d'horizon des différentes réactions dans le paddock, pour commenter ces derniers tours de course :
Lando Norris : "Si cette décision de maintenir cet ordre a fait en sorte que Lewis et Mercedes ait choisi de ne pas s'arrêter, puis que soudainement, quelques temps après, la FIA change d'avis et permet à certains (pas tous) de reprendre leur tour, alors ce n'est pas acceptable. Ça a été fait pour le spectacle, pour les caméras et pour le résultat. Ce n'est pas à moi de décider si c'est juste ou non. Parfois, la FIA vous laisse passer, parfois non. C'est 50/50. Mais ils ont dit qu'ils ne nous laisseraient pas passer. Donc je suppose que c'était un message pour dire qu'ils n'allaient pas du tout nous laisser passer. Mais le faire soudainement dans le dernier tour du Safety Car, et pour un seul tour de course, ça me surprend un peu."
Fernando Alonso : "Lorsque le Safety Car était en piste, j'ai cru que nous serions autorisés à le doubler rapidement, parce que c'est comme ça que ça se passe d'habitude. Vous voyez la lumière verte sur le Safety Car et ensuite vous pouvez reprendre votre tour. Mais nous n'avons pas eu ce signal. Ensuite, deux tours plus tard, l'ingénieur m'a dit que je ne pouvais pas reprendre mon tour et que les positions resteraient comme ça. Un virage plus tard, la lumière s'est allumée et je lui ai dit : 'Mais nous avons le feu vert ?' Et il m'a répondu : 'Oui, oui, tu peux dépasser maintenant, suis Norris'. Et j'ai suivi Norris. C'était un peu étrange."
Daniel Ricciardo : "J'étais perturbé parce que j'ai reçu ce message disant que les retardataires n'allaient pas dépasser. J'imagine que ça me semblait juste, puisque Lewis avait une telle avance et que Max avait des pneus neufs. De cette manière, il devrait effacer quelques voitures s'il y avait un restart. Ensuite, j'ai vu quelques voitures dépasser, donc j'ai demandé : 'Qu'est-ce que je fais, est-ce que je dépasse ?' Et je crois que Tom m'a répondu : 'Non, tu dois rester ici'. Donc j'avais une place au premier rang pour le dernier tour. Aussi, j'étais en pneus tendres, donc je me suis dit 'est-ce que je les double tous les deux ?' Je plaisante. Pour être honnête, je suis sans voix. Je ne sais pas quoi en penser, vraiment pas. Je dois voir ce qui s'est passé."
Georges Russell : "C'est inacceptable. Max est un pilote absolument fantastique qui a eu une saison incroyable. Je n'ai que du respect pour lui mais ce qui vient de se passer est absolument inacceptable. Je n'arrive pas à croire ce qui vient de se passer".
Carlos Sainz : "C'était certainement une situation très étrange pour moi. Je me battais pour le podium avec Valtteri et les AlphaTauri en pneus tendres, alors que j'étais sur des durs très usés. Au début, on m'a dit que les retardataires, les gens devant moi, n'étaient pas autorisés à se dédoubler. Il a ensuite été décidé qu'ils pouvaient reprendre leur tour, ce que certains pilotes ont fait, mais il y avait encore une Aston Martin et la McLaren de Ricciardo entre les deux leaders et moi. Je n'ai jamais vu ça, reprendre la course avec ces deux gars devant moi alors que je me battais pour la troisième place. Je pense que c'était une situation étrange qui devrait être examinée. C'était très étrange à voir et cela a failli me coûter le podium, pour être honnête."
Alain Prost : "Je comprends très bien que Mercedes porte réclamation. Il y a eu une domination de Lewis durant tout le Grand Prix, on s'attendait à mieux de Max. À ce moment, on pensait le championnat joué. Ce qu'on ne comprend pas, c'est la positon des commissaires avec les safety car. D'habitude, on fait au moins un tour avant de finir. C'est ça la controverse aujourd'hui. On s'attendait à une controverse mais pas celle-là. Il y a une réclamation de Mercedes sur la manière de faire des commissaires sur les safety car mais on ne peut rien reprocher à Max donc je ne vois pas ce qu'on peut faire. C'est une polémique dont on n'avait pas besoin dans ce championnat magnifique. La FIA a juste offert le championnat à Max avec cette décision".
Nico Rosberg : "Nous avons bien sûr entendu Christian Horner parler à l’arbitre en lui disant ’hey, nous avons seulement besoin d’un tour de couse supplémentaire,’ ce qui n’est pas idéal. C’est le genre de chose que nous devons étudier en vue de l’année prochaine afin que ça ne se reproduise plus. Ils ne devraient pas être en mesure de communiquer avec lui du tout. Ca n’arriverait pas en football. Vous ne pouvez pas avoir l’entraîneur qui interpelle l’arbitre en permanence. Ce n’est pas possible. Il faut remédier à tout ça ainsi que les règles concernant les dépassements. Il faut mettre en place un cadre qui permette de tout comprendre".
Pour rappel, aucune interview pour le moment de la part de Toto Wolff ou des ingénieurs, ni même de Lewis Hamilton (hormis les quelques mots à la sortie de voiture), sur ordre de Toto Wolff.