Aston Martin Aramco Formula 1 Team

Comme un bébé qui hurle pour la première fois de sa vie. Il va vivre maintenant.

La voiture présentée, qui se trouve sur la chaîne de production des voitures de route Aston Martin, était une vraie voiture.

Après le lancement, le même modèle s'est rendu directement à Silverstone pour y subir les derniers préparatifs avant de prendre la piste pour une journée de tournage vendredi. Ce faisant, ils deviendront la première équipe à faire rouler leur voiture 2022 sur circuit.

Il s'agit d'une approche pragmatique, qui vise à minimiser le temps passé dans un garage à essayer de résoudre les problèmes en seulement six jours de course de pré-saison. L'équipe espère ainsi pouvoir remonter dans la hiérarchie, après une campagne 2021 décevante qui l'a laissée septième au classement des constructeurs.

Toutes les équipes sont parties d'une nouvelle feuille de papier pour concevoir leurs concepts pour 2022. Pour les équipes piégées dans un cul-de-sac de développement l'année dernière, et donc incapables de faire des gains de temps au tour significatifs en raison des contraintes, les nouvelles réglementations sont un soulagement bienvenu. Aston Martin est l'une de ces équipes.

Ils ont ensuite consacré tout leur temps et leurs ressources à 2022, en sachant que les contraintes de conception seraient supprimées. Et c'est peut-être pourquoi, comme Sebastian Vettel l'a dit, c'est le premier vrai test pour Aston Martin.

Bien qu'ils poursuivent une relation avec Mercedes qui les voit prendre le moteur leader de la catégorie, ainsi que la boîte de vitesses et la suspension arrière, le reste de l'AMR22 appartient à la philosophie propre de l'équipe basée à Silverstone.

Le pire des scénarios !

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

vous pensez qu'il va rester du BWT sur l'aston Martin? Moi je ne pense pas ( vu qu'il sont parti chez Alpine avec otmar)

Franchement je n'en sais rien .

yoh a écrit:

vous pensez qu'il va rester du BWT sur l'aston Martin? Moi je ne pense pas ( vu qu'il sont parti chez  Alpine avec otmar)

Je ne crois pas, je crois que ce sera Alpine, point.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Mike Krack était assis chez lui, ne se sentant pas très bien, quand ont commencé les discussions qui allaient finalement le conduire à devenir le directeur d'équipe d'Aston Martin, à partir du 1er mars 2022.

"J'étais au Petit Le Mans - et j'ai probablement attrapé Covid au Petit Le Mans", raconte Krack, lors d'un appel Zoom et habillé élégamment d'un pull à col en V, portant une paire de lunettes sans fioritures. "Je suis resté deux semaines en quarantaine dans mon bureau à domicile après avoir été testé positif [au Covid-19]. Puis j'ai reçu un appel d'une agence de chasseurs de têtes..."

Dans un premier temps, Krack n'a pas su qui était intéressé par ses services, mais il a vite compris qu'il s'agissait d'Aston Martin, qui souhaitait qu'il devienne directeur d'équipe.

"Je dois être honnête", sourit Krack, "j'ai été [flatté] par l'opportunité qui m'a été offerte. Il y a eu plusieurs réunions avec Martin [Whitmarsh, directeur général du groupe Aston Martin] et avec Lawrence [Stroll, président exécutif] jusqu'à ce que nous arrivions à un point où nous nous serrions la main et nous disions que nous pouvions le faire."

La nouvelle est tombée en janvier que Krack allait prendre le rôle de chef d'équipe chez Aston Martin, suite à la séparation entre l'équipe et Otmar Szafnauer - lui-même prenant désormais les rênes d'Alpine.

Krack n'est pas un nom très connu dans le monde de la F1, malgré l'impressionnante carrière en sport automobile de ce Luxembourgeois, qui a notamment travaillé comme ingénieur chez Sauber/BMW Sauber dans les années 2000.

Mais c'est la suite de sa carrière, loin de la F1, qui a attiré l'attention de Stroll et Whitmarsh. Après un passage dans l'équipe Porsche victorieuse du championnat du monde d'endurance, aux côtés de l'actuel directeur de l'équipe McLaren, Andreas Seidl, Krack a gravi les échelons jusqu'au poste de directeur de BMW M Motorsport, qu'il occupait lorsque les chasseurs de têtes sont venus le trouver.

Et maintenant, après plus de 13 ans hors du paddock de la F1, il est de retour. Et sa tâche est importante : être le fer de lance du plan quinquennal de Lawrence Stroll pour faire d'Aston Martin un candidat au championnat du monde. Et ce n'est clairement pas une tâche que l'homme de 49 ans prend à la légère.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Aston Martin "déçue" sur une "courbe d'apprentissage".

Lance Stroll admet qu'Aston Martin a "une courbe de progression" devant elle après un début de saison décevant lors des qualifications à Bahreïn.

Les deux pilotes ont été éliminés en Q1, Stroll s'alignant en P19 et le pilote remplaçant Nico Hulkenberg partant en P17 pour le Grand Prix de Bahreïn.

Des investissements importants ont été réalisés chez Aston Martin dans l'espoir de rapprocher l'équipe des leaders de la Formule 1 dans les années à venir, mais leur début en 2022 leur a laissé du travail pour rattraper leurs principaux rivaux.

Stroll a vu le bon côté des choses puisque les points sont attribués le dimanche, mais il a admis que les réglages de sa voiture n'étaient peut-être pas optimaux avant la course.

"Nous sommes déçus du résultat d'aujourd'hui et ce n'est pas ce que nous attendions après des EL3 positifs", a déclaré le Canadien.

"Nous avons apporté quelques changements à la voiture et peut-être étaient-ils dans la mauvaise direction".

"En qualification, nous n'avions pas l'adhérence nécessaire pour extraire la performance. Nous devons passer en revue les données et les comprendre afin d'en tirer des leçons".

"Les premières courses seront une courbe d'apprentissage alors que nous essayons de comprendre davantage la voiture. Demain est un autre jour, donc nous reviendrons prêts à essayer de faire des progrès en course. "

Hulkenberg, quant à lui, a remplacé Sebastian Vettel au pied levé après que le quadruple ancien champion du monde a été testé positif au COVID-19, et a été sur le rythme de son partenaire Aston Martin Stroll dès le départ.

Il était satisfait de ce qu'il a pu obtenir de l'AMR22 et malgré un si petit écart entre lui et une place en Q2, il s'est dit "satisfait" du déroulement de la séance.


"Je pense que c'était une bonne qualification - courte - mais de là où j'étais situé, c'était bien", a-t-il déclaré à Formula1.com.

"Je suis heureux avec les temps que j'ai produits. Ils étaient propres, ils étaient bons, je ne pense pas avoir laissé beaucoup de choses en dehors".

"Cela dit, je pense que c'était cinq centièmes pour la Q2. Vous pouvez probablement toujours en trouver quelque part, mais il n'y avait pas d'erreur évidente où j'ai vraiment perdu du temps".

"De ce point de vue, vu d'où je venais au début du week-end, je suis assez content et satisfait de ce résultat".

"J'ai du respect pour demain et la course. Ce sera, je pense, le jour le plus difficile en fait et le plus grand défi à venir parce que être dans la bataille à nouveau, encerclé par les autres monoplaces".

"Ce sera un défi, gérer les pneus et tout le reste. C'est une grande tâche, un grand combat".

"Mais comme je l'ai fait jusqu'à présent, je vais juste faire ce que je peux et nous verrons ce qui se passe."

"Courbe d'apprentissage" chez Aston Martin maintenant.
Décidément tout le monde est à l'école de la nouvelle F1.

Aston Martin estime que les compromis faits pour lutter contre le phénomène de marsouinage de sa F1 lui coûtent jusqu'à 3/4 de seconde au tour à Bahreïn.

Le directeur technique d'Aston, Andrew Green, explique que devoir augmenter la hauteur de caisse contribue à réduire la puissance de l'effet de sol et donc à coûter de l'appui à l'AMR22, et donc de précieux dixièmes de seconde.

Interrogé sur le degré de maîtrise du marsouinage par l'équipe, le technicien a répondu : "Je dirais que nous sommes encore loin d'avoir résolu le problème comme nous le voudrions. Nous avons dû faire quelques compromis sur la voiture et ses réglages pour être en mesure de rouler sans ce problème. Mais nous avons essayé certaines choses lors des essais, et nous progressons bien."

"C'est un phénomène aérodynamique. Nous savons d'où il vient et ce qu'il faut faire, mais il faut un changement aérodynamique assez important pour résoudre le problème. C'est pourquoi cela prend un peu de temps. On peut mettre des rustines et s'en débarrasser en partie. Mais pour faire les choses correctement, il faut un peu retravailler l'aérodynamique."

"C'est une question d'équilibre. Nous pouvons diminuer la performance de la voiture, nous débarrasser du marsouinage, mais ce n'est pas bon, vraiment. Nous devons donc essayer de combiner les deux. Et c'est ce que nous essayons de faire pour la prochaine course. Nous ferons des progrès pour la prochaine épreuve. Mais je pense qu'il faudra quelques courses avant que nous puissions vraiment maîtriser la situation et parvenir à quelque chose de vraiment performant."

Les mises à niveau seront un thème clé en F1 cette saison, les voitures entièrement nouvelles mettant les équipes sur une courbe d'apprentissage abrupte.

Le directeur des performances Tom McCullough a récemment déclaré aux médias, dont The Race : "La voiture que vous voyez maintenant n'a rien à voir avec celle que nous avons dans la soufflerie."

Mais Aston Martin ne va pas rester les bras croisés jusqu'à ce qu'une révision majeure arrive (si elle arrive). Il est probable que l'AMR22 aura de nouvelles pièces lors du Grand Prix d'Arabie Saoudite de ce week-end, par exemple.

Cela fera suite à de petites modifications apportées aux entrées de caisse latérales, à la virure avant du plancher et aux winglets du halo à Bahreïn.

"Les véritables changements et les tests que nous effectuons en arrière-plan sont les parties que vous ne pouvez pas vraiment voir", explique le directeur technique Andrew Green.

"Ce sont les venturis sous la voiture, c'est là que tout le travail se fait".

Et c'est autorisé toutes ces transformations en cours de saison, je dis ça ? 

Clousot a écrit:

Et c'est autorisé toutes ces transformations en cours de saison, je dis ça ? 

Tout est permis si ça ne transgresse pas avec les règles, le monde est libre...

Ce qui n'était au départ qu'un plan pour faire entrer Lance Stroll en Formule 1 s'est transformé en une méga entreprise Aston Martin pour son père Lawrence, mais avec une voiture minable pour le début de leur deuxième saison, Colin Kolles pointe du doigt le propriétaire milliardaire pour les échecs de l'équipe.

Kolles - ancien directeur d'équipe de F1 et propriétaire de l'équipe WEC ByKolles - n'hésite jamais à dire ce qu'il pense, pense qu'il sait et a déclaré à Sport1 : "Cela ne marchera pas. Vous avez un propriétaire d'équipe qui pense qu'il est le patron de l'équipe, qui sait tout mieux que tout le monde et qui pense qu'il peut mettre son fils en tête avec tout ce qu'il possède".

"Pour moi, c'est une approche complètement erronée. Le poisson pue toujours de la tête. Je peux voir l'équipe de course aller nulle part. Tant que M. Stroll ne verra pas que M. Whitmarsh est aux commandes, qu'il reste à la maison, qu'il ne fixe que les budgets, qu'il laisse travailler les gens qui connaissent leur métier et qu'il prend les bonnes personnes pour diriger l'équipe, ça ne marchera jamais".

"Il y a eu beaucoup d'investisseurs qui ont essayé de me dire qu'ils savaient comment les affaires fonctionnent. J'ai alors dit que c'était peut-être tout, mais je pense que la Formule 1 est un peu différente. Je leur disais que si vous prenez un million de n'importe quelle monnaie et que vous le jetez sur un feu, l'argent brûlera aussi vite qu'en Formule 1 si vous ne savez pas ce que vous faites".

"Et c'est le cas qui se passe chez Aston Martin. Si quelqu'un pense qu'il va entrer en Formule 1 et être en tête du jour au lendemain, alors ça ne marchera pas aussi vite. Vous devez avoir un plan".

"Vous auriez pu avoir le plan que les nouvelles règles viendraient en 2022 et travailler dessus. Cependant, M. Stroll a décidé il y a quelques années que tout devait être fait rapidement, quel qu'en soit le coût."

Kolles a poursuivi en évoquant le fait que Stroll n'a pas ménagé ses moyens pour construire une Racing Point copie presque conforme à la W10 de Mercedes, pour la saison 2020.

Il a notamment financé la copie et la construction d'une voiture basée sur la Mercedes W10 de 2019. La RP20 a été considérée comme une voiture copiée et très vite surnommée la Mercedes rose.


Pour cette escapade peu judicieuse, après qu'une protestation déposée par Renault F1 Team ait été accueillie, Racing Point a été condamné à une amende de 400.000 € et à une déduction de 15 points de constructeurs de F1 par la FIA, ce qui lui a finalement coûté la troisième place du championnat de F1 2020 et le prix supplémentaire qui va avec.

"Tout semblait correct", a poursuivi Kolles. "Jusqu'à ce que vous regardiez de plus près les voitures et que vous réalisiez que ce n'était pas la bonne façon de procéder. Alors tout était à refaire. Une mauvaise décision avait été prise".

"De cette façon, le développement interne a été compromis car les ingénieurs veulent naturellement développer les choses eux-mêmes. L'atmosphère dans l'équipe doit être vraiment mauvaise si vous prenez des plans d'ailleurs, cela signifie que le propriétaire n'a pas confiance en eux."

"Je ne pense pas que Vettel veuille conduire du tout".

Sans surprise, Kolles est pessimiste quant à l'état d'esprit du quadruple champion du monde de F1 et à son avenir en F1 : "Je ne pense pas que Vettel veuille conduire du tout. Il ne veut tout simplement pas s'infliger cela. C'est peut-être une théorie très audacieuse, mais je suis sûr qu'il réfléchit beaucoup à la question de savoir s'il va arrêter".

Ce sont des mots durs, mais vouloir diriger une équipe de F1 sans être du métier...?

Et bien je tombe de haut en lisant ton article.
Un financier sait financer mais ça restera ainsi chacun son job et pas question que Lawrence se prenne pour Newey ou Binotto car ce n'est pas le même métier et l'un ne sait pas se prendre pour l'autre même en payant.

C'est ce que disait un jour un prof à une mère d'un copain lors d'une réunion de parents et ça m'est resté depuis 50 ans.
"Mais enfin monsieur le maître,, mon fils est pourtant très intelligent et ça ne va pas ?" "Et oui madame votre fils n'est "que" très intelligent voilà tout"

Ce que l'on voit de Papa Stroll dans la série "Drive to survive" donne exactement l'impression décrite ci-dessus.

Et je ne parle même pas de ce que l'on voit des Mazepin, père et fils !

dom465 a écrit:

Ce que l'on voit de Papa Stroll dans la série "Drive to survive" donne exactement l'impression décrite ci-dessus.

La 4 ? J'ai pas encore regardé tiens !



Tous ces dégâts au cours du week-end en Australie vont couter très cher à l’équipe Aston Martin qui est désormais lancée dans une course contre la montre pour fabriquer de nouvelles pièces avant la prochaine manche de l’année qui se disputera du 22 au 24 avril en Italie.

"Nous avons eu un week-end très difficile avec beaucoup de dégâts sur les deux monoplaces. Cela a commencé vendredi lorsque nous avons eu un problème sur le bloc moteur, sur la voiture de Vettel] et nous n’avons donc pas eu autant de temps que les autres pour préparer notre week-end". a expliqué Mike Krack, team principal de l’équipe.

"Ensuite, évidemment, les incidents en piste étaient visibles pour tout le monde, et c’était beaucoup de travail. Je pense que lorsque nous sommes arrivés ici, nous pensions que nous aurions été un peu mieux qu’avant, mais évidemment… nous avons eu beaucoup plus de perturbations que ce que vous pouvez vous permettre en fin de compte".

"Je pense qu’à la fin de la course, nous étions dans une position où vous espérez pouvoir marquer, mais finalement cela ne s’est pas produit. Dans l’ensemble, c’était un week-end assez décevant, je dois dire, alors maintenant nous devons vraiment rassembler tous les morceaux que nous avons… nous commençons à manquer de pièces de rechange, donc c’est quelque chose que nous devons régler".

Concernant le week-end catastrophique de Sebastian Vettel qui débutait à Melbourne sa saison 2022 après avoir raté les deux premières courses de l’année en raison du Covid, Mike Krack a expliqué que les malheurs du quadruple champion du monde n’étaient pas simplement dus à un manque de roulage de sa part, laissant plutôt entendre que le matériel était le problème.

"Après tous ces incident, je pense que si quelqu’un comme lui, comme un quadruple champion du monde, a ces problèmes qu’il a pu avoir ce week-end, ce n’est pas juste le fait de piloter la voiture – et nous devons regarder cela – mais plutôt quelle voiture nous lui fournissons, quel retour il obtient de la voiture… "

"Le fait qu’il soit aussi absent qu’il l’a été ce week-end n’est pas normal, et je ne pense pas que cela soit lié au fait qu’il a raté deux courses. Je veux dire par là qu’il a été multiple vainqueur à Melbourne, il sait où il est ici. Il a fait quelques essais avec la voiture en hiver, donc je pense qu’il serait très facile de dire qu’il n’était pas là pendant deux week-ends. Mais un pilote de cette classe, nous devons vraiment vérifier quels outils nous lui donnons".

Mick Krack a également averti qu’il n’y avait pas de "solution magique" aux problèmes que rencontre l’équipe en ce début de saison, alors que la prochaine course se disputera à Imola dans quelques jours.

"Vous devez avoir une voiture rapide, vous ne devez pas faire d’erreur, vous devez avoir de bons pilotes. Tout n’est pas réuni pour le moment, nous devrons donc travailler dur pour y arriver. Il n’y a pas de magie en fin de compte".

Après le Grand Prix d’Australie, l’équipe Aston Martin est la seule de la grille à n’avoir marqué aucun point depuis le début de la campagne 2022.

J'espère qu'Aston va se redresser ne fut ce que pour Lawrence Stroll qui a tout de même donné de sa personne pour créer tout cela.

Clousot a écrit:

J'espère qu'Aston va se redresser ne fut ce que pour Lawrence Stroll qui a tout de même donné de sa personne pour créer tout cela.

De "sa" personne je ne sais as, des ses "sous", ça oui !


Le plus souvent, lorsqu'une équipe se retrouve avec la voiture la plus lente sur la grille, c'est parce qu'elle dispose d'un budget plus restreint et de moins de ressources que ses concurrents.


Cela a été le cas ces derniers temps, Williams et Haas ayant reçu deux cuillères de bois chacune au cours des quatre dernières campagnes. Cependant, il semble que Lawrence Stroll et ses coéquipiers soient sur le point de renverser cette tendance.

L'équipe anciennement connue sous le nom de Racing Point était elle-même l'un des outsiders de la grille, mais ce n'est plus le cas.

Si nous avions une livre pour chaque fois que Stroll a déclaré qu'il allait les transformer en prétendants au titre depuis qu'il a pris les commandes en 2018, nous serions probablement aussi riches que lui.

Le Canadien a investi dans une énorme marque, Aston Martin, pour l'amener sur la grille de départ, a fait signer l'un des plus grands noms - et l'un des plus gros salaires - du sport, Sebastian Vettel, a considérablement augmenté le nombre d'employés et a déboursé 200 millions de livres (240 millions d'euros) pour une nouvelle usine.

Il ne fait aucun doute qu'en matière de pouvoir d'achat et d'installations, il a placé l'écurie en tête du peloton.

Et jusqu'à présent, qu'a-t-il à montrer ? Eh bien, rien. Littéralement.

Il ne fait guère de doute qu'à l'heure actuelle, l'AMR22 est l'une des voitures les plus lentes sur les grilles, si ce n'est la plus lente. Depuis 2017, aucune des équipes les plus riches de la grille ne s'est retrouvée dans une situation aussi désastreuse.

À l'époque, c'était le désastre total de McLaren Honda qui frappait bien en dessous de ses capacités, et en ce moment, le projet Aston Martin se transforme en une catastrophe tout aussi grande.

Où tout cela a-t-il mal tourné ? Tout d'abord, si l'on veut constituer une équipe capable de construire une voiture de pointe, copier les modèles de Mercedes plutôt que de créer les siens n'est probablement pas une bonne idée à long terme.

Une telle stratégie aurait pu leur apporter un certain succès en 2021, mais elle leur a coûté l'année dernière lorsque les changements de réglementation aérodynamique ont nui à l'équipe allemande (Merco) et, par extension, à eux-mêmes.

Maintenant, il semble que cela leur coûte cher aussi cette année, car ils n'ont pas encore réussi à trouver leur propre philosophie de conception pour la première fois depuis 2019.

Si vous n'avez pas une voiture de pointe, ce dont vous avez vraiment besoin, c'est de pilotes de pointe, et ils n'en ont pas non plus (ouch pour Vettel ça !).

Quant au coéquipier de l'Allemand, s'il a montré des signes de potentiel, il ne fait aucun doute que Lance Stroll n'a sa place que parce qu'il est le fils du propriétaire.


Dire qu'il ne serait pas en F1 sans son père serait un peu méchant- malgré toutes les erreurs, il y a clairement un pilote talentueux - mais Lawrence Stroll veut gagner des titres, et il est difficile de dire que son fils est un pilote suffisamment bon pour cela.

Pour se battre pour les victoires et les championnats, il faut une équipe capable de construire une voiture de pointe et des pilotes qui en tirent le meilleur parti.

Pour l'instant, Aston Martin ne semble avoir ni l'un ni l'autre, et c'est un problème qui ne va pas disparaître, quelle que soit la quantité d'argent investie.

Ce projet n'est pas encore aussi désastreux que le partenariat entre McLaren et Honda, mais étant donné le niveau d'investissement, à moins que des changements ne soient apportés, il pourrait bientôt le devenir...

Un sacré retour de flammes pour Lawrence Stroll en tous cas.

Clousot a écrit:

Un sacré retour de flammes pour Lawrence Stroll en tous cas.

Oui, mais là c'est mieux à Imola, 5 points au total.



Mike Krack, directeur d’Aston Martin Racing, reconnait que la double arrivée dans les points des Verts à Imola n’était en rien due à un sursaut de l’équipe en performance pure.

Après trois scores vierges dont une véritable bérézina à Melbourne, l’ex-équipe Racing Point a ouvert son compteur 2022 en Emilie-Romagne avec Sebastian Vettel huitième et Lance Stroll dixième.

Cependant, Krack estime que ce double Top 10 a été réalisé grâce à la perspicacité de son équipe et à une bonne gestion de la course plutôt qu’à la vitesse pure de l’AMR22.

"Nous sommes heureux, évidemment, parce que nous avons réussi dans des conditions difficiles vendredi et aujourd’hui à réaliser une solide prestation qui ne reflète pas le potentiel de notre voiture", a déclaré le patron d’Aston Martin après la course.

"Je pense que les pilotes et l’équipe ont fait un très bon travail avec des arrêts excellents tout en mettant en œuvre ce que nous avons appris lors de la course sprint", ajoute-t-il.

"Je ne pense pas que les performances de l’AMR22 ne sont améliorées. Si vous regardez attentivement le sprint, nous devions nous défendre durement. Il n’y avait aucune chance que nous terminions dans le Top 10 samedi".

"Dans l’ensemble, je suis satisfait des premiers points de la saison. Mais nous avons un long chemin à parcourir, évidemment. Nous sourions donc aujourd’hui, et nous travaillerons dur pour l’avenir", insiste Krack.

Et aussi de Krack : Nous serions "fous" de ne pas essayer de retenir le "très compétitif" Vettel !

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Le contrat Aston Martin de Vettel doit expirer à la fin de la saison 2022. Le quadruple champion a déclaré à Imola que son avenir "dépendrait évidemment de la façon dont cette année se déroule et nous verrons à partir de là". Et Krack a dit qu'il comprenait ces commentaires, étant donné qu'ils venaient d'un vainqueur de 53 courses qui ne voulait pas "se battre pour P18 ou P16".

"Je ne vais pas encore parler de contrats mais évidemment, si vous avez un pilote comme Sebastian Vettel que vous pouvez garder motivé en lui donnant la voiture qu'il mérite avec la qualité de son pilotage, je pense que vous seriez fou de ne pas essayer de le retenir", a déclaré Krack. "Mais je comprends à 100% ses commentaires".

Mike Krack, patron d'Aston Martin, explique que le marsouinage crée une "barrière virtuelle" qui empêche les ingénieurs de développer la voiture.

"Je pense que dans quelques courses, nous serons en meilleure forme", estime le Luxembourgeois. "Il serait stupide de dire que c'est prévu pour la course X ou Y, parce que même si vous apportez de nouvelles pièces, vous devez toujours les comprendre. Et vous devez analyser le travail que vous avez fait. Nous voulons apporter des évolutions à chaque course, donc nous voulons avoir un développement continu, et apporter des mises à jour tout le temps. Parfois elles sont un peu plus importantes, parfois elles sont un peu plus mineures, mais il est important de maintenir le développement et de ne pas s'arrêter".

Après que l'équipe ait subi quatre accidents au cours du week-end à Melbourne, Krack craignait que les améliorations prévues pour Imola ne doivent être reportées en raison de la fabrication des pièces de rechange. Mais l'équipe a finalement réussi à fabriquer les nouveaux éléments à temps. "Nous avons réussi, grâce à un énorme effort de l'équipe à Silverstone, à ne pas retarder la mise à jour et à avoir des pièces de rechange. Mais nous ne pouvons pas non plus faire cela chaque semaine".

Ouf ! Ils sont sauvés, sauf la bourse au père Stroll !

Puisqu'ils sont tous confrontés au même problème, pourquoi ne pas se réunir et livrer (au minimum) leurs dernières avancées sur ce problème qui les concerne tous ?
Les médecins, les savants et d'autres congrégations le font bien, mais c'est comme si ce problème commun leur servait d'éliminatoire pour les autres.
Au fond c'est surréaliste cette situation.

Clousot a écrit:

Puisqu'ils sont tous confrontés au même problème, pourquoi ne pas se réunir et livrer (au minimum) leurs dernières avancées sur ce problème qui les concerne tous ?
Les médecins, les savants et d'autres congrégations le font bien, mais c'est comme si ce problème commun leur servait d'éliminatoire pour les autres.
Au fond c'est surréaliste cette situation.

Ça l'est, "surréaliste", mais tu sais comme moi cher Clou, que les équipes de F1 ne sont pas du genre à échanger leur trouvailles...chacun pour soi est le moto depuis toujours !